Adrien Aubin va-t-il devoir avaler son sifflet ? Après avoir très officiellement demandé au préfet, via Télé Guyane, de faire dégager le port par les forces de l'ordre, le patron du Medef récidive jodla sur France-Guyane. « Ils disent qu'ils luttent pour le bien-être de la Guyane et des Guyanais mais ils sont enfermés dans leur bulle », commente Adrien Aubin à propos des dockers UTG en grève. Sur ce, un fax de l'UTG section CCI Guyane vient de tomber : « l'UTG/CCIG, tenant compte de la position de nos camarades grévistes du Gemag (...) apportons notre soutien total à cette lutte. (...) Il serait souhaitable que la représentation patronale joue un rôle constructif dans la résolution des conflits au lieu de s'adonner à des fanfaronnades pour masquer son incurie. ». Ca s'arrange pas Adrien ! Comme il n'y a quasiment plus de pilote dans l'avion à la CCIG depuis que son président esquive les verrous et que dans ces cas-là le préfet est sous le bureau, on ne saurait trop conseiller à l'ami Adrien de mettre son sifflet dans un verre d'huile (au choix) et de l'avaler cul sec. On mangera des ignames et du couac (sans sardines), et les enfants écriront dans le sable avec leurs doigts.
Alain Hermes a été décoré de la légion d'honneur. On le voit tout beau sur la page 6 de France-Guyane d'aujourd'hui, avec costume et cravate ! Rien que pour ça on aurait voulu y être. Le fondateur de Takari Tour a bien des raisons d'être fier du travail accompli, même si le résultat se fait attendre. Mais un dinosaure en Guyane, c'est si rare, on va tout faire pour le conserver !
C'est dans les faits divers, entre les histoires de braquage, de vol et d'exhibitionnisme : Les gendarmes ont essuyé des tirs au barrage dressé sur l'Inini. Deuxième fois ce mois-ci précise le quotidien. Scénario simple : les pirogues (des orpilleurs) se prennent dans les filets posés sur le fleuve et après on tire sur les gendarmes et on prend la fuite. Un fait divers, quoi !
Cette fois il y a eu mort d'homme : Jusqu'à vendredi se déroule le procès des assassins du policier de la brigade anti-criminelle Jean-Richard Robinson. Des faits qui remontent au 14 avril 2006. Dans l'exercice de ses fonctions, un jeune homme victime des trafics et des violences, bien trop fréquents dans ce département, et un procès qui pourrait bien mettre aussi sur le devant de la scène les moyens insuffisants de la BAC. « La mort d'un policier au coeur des débats » Comble du mauvais goût, France-Guyane illustre cet article par... une photo de Sarkozy remettant la légion d'honneur à titre posthume.
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