Dans la Semaine Guyanaise qui vient de paraitre, Frédéric Farine gratte jusqu'au fond les tiroirs nauséabonds d'une affaire qui n'étonne finalement pas grand monde. L'affaire Polony, même si elle est poussée jusqu'à l'outrance, est malheureusement trop représentative des abus ordinaires sur lesquels on ferme volontiers les yeux, et la presse en premier. C'est là que le travail de Frédéric Farine prend toute son importance, car on imagine volontiers que Claude Polony a de nombreux frères d'armes qui doivent désormais grelotter de voir un jour leur misère citoyenne s'étaler ainsi dans la presse. Car la presse guyanaise les a jusqu'ici largement épargnés. Et la justice aussi, puisqu'il a fallu pas moins de six plaintes d'élus pour en arriver à ouvrir le dossier.
Le fait le plus grave reproché à l'édile par la justice, nous dit la SG, est le « faux en écriture publique » qui a failli lui coûter la prison ; mais si le maire de Roura - qui siège toujours à son poste - n'a pas été incarcéré, c'est parce que les faux « étaient connus des habitants de la commune de Roura depuis plusieurs mois » et qu'il n'y avait donc pas trouble à l'ordre public. Autrement dit, c'est pas si grave que ça puisque tout le monde est au courant...
Djab dan bwèt, le carnaval va bientôt commencer !
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