« Quand vous avez des émeutiers qui cassent l’éclairage public, l’hélicoptère avec son phare de recherche permet d’éclairer la zone et de prévenir une éventuelle embuscade », et les équipements sont si sophistiqués qu'on peut « lire le titre d’un journal posé sur une table de camping » à 300 mètres d'altitude (sur Libération : Contre la violence urbaine, la lutte gagne les airs) : De quoi faire rêver les habitants du Haut-Maroni qui protestaient pacifiquement hier à Saint-Laurent pour demander sécurité et protection à l'Etat, aveugle et sourd devant l'élimination annoncée d'une population décimée par l'orpaillage, alors qu'il a lui-même contribué à cette catastrophe humanitaire en introduisant l'orpaillage en zone protégée, suite à une "erreur administrative" (désormais oubliée ?) du préfet Vian (voir article de blada de 2004).
Résumé de la rencontre avec le sous-préfet, par un citoyen participant à la réunion :
Etaient présents : Daniel Toko-toko et Akaïwapwin Apina de l'association Kupun Komhe Heïtëi ; Jocelyn Thérèse, les chefs coutumiers Pierre et Thérèse, et quelques autres citoyens.
Jocelyn Thérèse (représentant Coica, Foag, Chefs coutumiers) déplore le fait que les rencontres des coutumiers avec l'Etat ne se font qu'en situation de crise. Il demande - et obtient - l'assurance que des échanges auront lieu entre les services de l'Etat et les organisations et associations amérindiennes.
Une réunion de suivi devrait se faire au mois de janvier 2008.
L'anecdote de la fin : un villageois de Kayodé propose au Sous-Préfet de lui apporter un joli poisson du Tampok, qu'il dégustera en cadeau. Réponse du Sous-Préfet : "je suis végétarien."
Le 28 novembre 2007.
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