La chape de plomb qui recouvre la réalité de l'orpaillage en Guyane semble bien être en train de se fissurer sous les coups de boutoir de Frédéric Farine. La Semaine Guyanaise vient en effet de publier des cartes jusqu'alors confidentielles qui en disent long sur la montée en puissance de l'orpaillage clandestin au moins jusqu'à fin 2006, malgré les déclarations maintes fois réitérées des fabuleux succès des opérations anaconda. Puisque les opérations sur le terrain, apparemment plus médiatiques qu'efficaces, semblent avoir montré leurs limites, on voudrait pouvoir regarder du côté du GIR (Groupement d'Intervention Régionale mis en place il y a un an) et des filières d'approvisionnement des chantiers clandestins. Mais de ce côté-là, toujours rien non plus. Et le parc amazonien, présenté comme un rempart contre l'orpaillage, n'échappe pas au massacre.
La solution - si solution il y a - est à n'en pas douter politique. Même très corrompues, les têtes sont toujours difficiles à faire tomber. En attendant, les ravages continuent...
On notera aussi, dans ce numéro 1248 de La Semaine Guyanaise (24 au 30 novembre) un édito d'Alain Chaumet plein de bon sens : « Sortir d'une confusion... qui mine la Guyane. »
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