3 au 11 novembre
La Semaine de la réduction des déchets est une opération nationale relayée pour la première fois en Guyane du 3 au 11 novembre 2007 au travers d’actions médiatiques et pédagogiques.
Samedi : je fais des économies d’eau
L’eau est indispensable à la vie, notre corps perd 2,5 litres d’eau en moyenne chaque jour. Ce défit hydrique est rattrapé en mangeant et en buvant : les aliments nous procurent 1 litre d’eau environ, le reste vient de ce que nous buvons. Il est conseillé de boire au moins 1.5 litres d’eau soit 6 à 9 verres d’eau par jour pour rester en bonne santé. Si un homme peut rester quarante jours environ sans manger, il peut rester seulement 3 jours sans boire !
550 litres d’eau, c’est ce que nous buvons en moyenne par an, mais combien ça coûte ?
eau du robinet : 550 litres = 1 euro environ
eau de source : 550 litres = 380 euros environ et beaucoup de déchets à jeter (365 bouteilles de 1.5 litres pour une personne).
L’eau est un produit alimentaire qui répond à des critères de qualité très stricts.
Avant d’arriver à notre robinet, elle subit différents traitements physiques et chimiques pour la rendre potable. On ajoute une petite quantité de chlore pour qu'elle puisse parcourir des kilomètres de canalisation sans que des bactéries s’y développent : par exemple l’eau potable de La Comté parcourt jusqu’à 60 km pour alimenter le secteur du lycée agricole de Matiti à Macouria.
L'eau du robinet : tu gouttes ou tu ne gouttes pas ?
Si vous n’aimez pas son goût parce qu’elle “ sent ” le chlore, voici quelques astuces, pour changer le goût de l’eau du robinet.
- Laissez l’eau reposer au réfrigérateur 24 heures dans une carafe fermée en verre.
- Aromatisez votre eau en ajoutant une goutte de citron ou d’orange, une feuille de menthe, un peu de gingembre, quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger ou du sirop (grenadine, menthe, orange, citron…).
Le saviez-vous ?
Toutes les eaux vendues en bouteille ne sont pas forcément des eaux potables au sens strict du terme. Certaines d'entre elles ne peuvent pas être consommées en permanence sans avis médical. Beaucoup de ces eaux sont en réalité déséquilibrées en minéraux. Il est recommandé de ne pas consommer ces eaux tout le temps, mais plutôt en "cure".
A la cuisine : faites des économies d’eau.
Utilisez une petite bassine pour récupérer l’eau de lavage des fruits et des légumes. Cette eau peut servir à arroser vos jardinières et plantes d’ornement.
La Semaine de la réduction des déchets
du 3 au 11 novembre 2007
L’objectif de cette opération est de sensibiliser les enfants et les adultes à des modes de consommation qui génèrent moins de déchets, sans pour autant chambouler nos modes de vie. Le principe est simple. Il consiste à présenter des "petits gestes" qui contribuent à réduire la quantité de déchets jetés à la poubelle ou la nocivité des produits utilisés. En général, les personnes qui adoptent ces "petits gestes" dans la vie quotidienne trouvent que ce sont des habitudes de consommation qui se révèlent plus économiques ou plus sympathiques.
C’est une semaine de réflexion et de suggestions, libre à chacun de choisir ce qui lui convient le mieux. Plus d’infos, rendez-vous sur le site Réduisons nos déchets
La réduction des déchets, qu’est-ce qu’on y gagne ?
Selon une étude réalisée par l'ADEME en 2007 sur la base de 150 produits de consommation courante achetés en grande surface, on peut faire une économie de 50 euros par personne et par mois et faire maigrir sa poubelle en orientant simplement ses achats vers des produits qui génèrent moins d’emballages.
Quels sont ces produits ? Il s’agit de produits alimentaires, d’hygiène, d’entretien et des consommables vendus sans emballage (fruits, légumes, produits à la coupe, etc.), en éco-recharge (lessives, assouplissants, stylos, etc.), en grand conditionnement (riz, céréales, sauces, conserves). Il s’agit également de produits concentrés car à volume égal un produit concentré réclame moins d’emballages qu’un produit classique.
Le détail de l’étude au format pdf sur le site de l'ADEME
La Semaine de la réduction des déchets, c’est aussi sur Blada avec une rubrique “Mangé lokal”.
Chaque jour rendez-vous sur Blada pour découvrir une idée pour mettre votre poubelle au régime et une recette à base de produits locaux. Pourquoi promouvoir les produits locaux pendant la Semaine de la réduction des déchets ? La plupart des produits de consommation vendus en Guyane sont importés à l’exception de quelques-uns : rhum, fruits, légumes, miel, chocolat, glace, pâtes pimentées, œufs… Les produits locaux nécessitent moins d’emballages (blisters, cartons, films plastiques, palettes...) pour leur transport que les produits importés. Ils "consomment" aussi moins d’énergie pour leur transport et leur réfrigération. Ces produits génèrent moins de pollution et contribuent au développement d’une économie locale et solidaire.
Dossier réalisé par Christine Poixblanc.
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dans le courrier des lecteurs, rubrique "Environnement".
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Samedi et dimanche : je pique-nique sans trace
Saviez-vous que le mot pique-nique signifiait à l'origine "repas où chacun apporte sa contribution" ?
Pour un pique-nique sans trop de déchets, voici une liste du matériel à prévoir :
Lundi : J’achète malin, c’est bon pour l’environnement !
Les emballages ne sont pas gratuits, ils représentent entre 20 et 70% du prix de vos courses et... finissent à la poubelle ! Pour faire des économies et jeter moins de déchets, faites la chasse aux produits sur-emballés ou à usage unique.
Liste des produits à éviter dans la mesure du possible :
Listes des produits à privilégier :
Lundi : Le calou à l’apéro
Si vous n’aimez pas le calou à cause de sa texture gluante, voici une recette pour vous réconcilier avec ce légume.
Choisir des gombos (ou calous) bien frais et pas trop mûrs. Les plonger entiers dans une casserole d’eau bouillante pendant 3 minutes (certains ajoutent du citron ou du vinaigre dans l'eau de cuisson).
Les égoutter et les servir tièdes sur une jolie assiette à l’heure du ti-punch. Ils remplaceront les biscuits apéritifs. Dégustez-les en les trempant dans un petit peu de sel, de poivre ou de pâte de piment. Le calou préparé ainsi n’est pas gluant (sauf s’il était trop mûr ou si vous l’avez ébouillanté trop longtemps).
Le calou est la base d’une recette traditionnelle appelée calalou. C'est un légume-fruit de la famille des Hibiscus. Le fruit long de 4 à 15 cm est récolté au stade immature. On lui prête de nombreuses propriétés : diurétique, antispasmodique…On prétend qu’il facilite l’accouchement. Les fibres de la tige servaient à confectionner des cordes autrefois.
Autres recettes à base de calou (gombo) : www.terrespoir.com/recettes/gombo.htm
Pour accompagner les calous, vous pouvez préparer la traditionnel Ti-Punch ou vous laisser tenter par :
Un Mojito (boisson alcoolisée)
Verser 1/3 de rhum et le jus d'un demi citron vert.
Remplir de feuilles de menthe fraîche écrasée, ajouter 3 glaçons pilés (pour piler c'est facile, il suffit de mettre les glaçons dans un torchon propre et de frapper le torchon sur une surface très dure). Compléter par de la limonade ou du Perrier additionné d'un peu de sucre de canne liquide.
En savoir + sur le Mojito et son histoire : http://www.1001cocktails.com
Un baby Ti punch (boisson non alcoolisée)
Presser un quartier de citron vert, ajouter du sucre de canne et de l'eau.
Un cocktail de fruits (boisson non alcoolisée)
Mettre dans le mixeur : 1 jus de maracuja, 1/2 papaye, 2 petites bananes, 1 orange et ½ citron. Compléter avec 3 à 4 glaçons.
Mixer, si besoin ajouter de l'eau pour désépaissir et mixer à nouveau. Régalez-vous.
Mardi : j’achète en fonction de mes besoins
L’emballage est utile car il contient le produit, le protège des chocs, de la chaleur, des odeurs, des microbes. Il assure la conservation des aliments. Il facilite le stockage des produits. Il simplifie leur transport. Il informe (date de péremption, composition, mode d’emploi) et permet d’identifier une marque ou un produit. L’emballage est aussi un outil de marketing qui doit attirer l’attention et inciter à l’acte de consommation. L’emballage fait perdre le contact direct avec le produit que nous achetons, l’achat peut être guidé par le contenant et non directement par le contenu.
D’où la question à peut-être se poser, nos besoins de consommation sont-ils fabriqués par la publicité, la mode, l’emballage ou s’agit-il de besoins effectifs ?
Pour acheter en fonction de mes besoins :
Mardi : Choucroute de papayes vertes
Râper 3 grosses papayes.
Faire revenir 1 oignon dans une poêle avec quelques grains de coriandre ou quelques baies de genièvre, puis ajouter la charcuterie. Il faut compter 1 saucisse fumée par personne et 150g de poitrine sans couenne pour 4 personnes.
Faire revenir la papaye râpée dans très peu d’huile, recouvrir et laisser mijoter 10 minutes. Ajouter une cuiller de vinaigre, du sel, du poivre. Eteindre le feu, mélanger la charcuterie et la papaye puis servir chaud accompagné d’une pâte de piment.
La papaye est un fruit riche en vitamines A, B, C, en calcium et fer. Le latex de l’arbre contient de la papaïne, une enzyme qui facilite la digestion des protéines, que l'on obtient facilement en coupant les fruits verts. Les feuilles de papayer sont encore utilisées pour entourer les viandes de gibier.
Le papayer était déjà cultivé à l'époque précolombienne par les Indiens d'Amérique Centrale et du Sud. Il est facile d'en cultiver dans son jardin en semant quelques graines. Seuls les pieds femelles donnent des fruits. L’arbre a une croissance rapide (3 à 8 mètres), les fruits peuvent apparaître 6 mois après la germination, mais leur maturation est assez longue. Il faut être très patient. Après la première fructification, on conseille de couper l’arbre à 1m du sol.
Mercredi : non-merci, pas de sac plastique !
Le sac plastique à usage unique est fabriqué en une seconde, il sert 20 minutes en moyenne et il faut entre 100 et 400 ans à la nature pour le “ digérer ” entièrement. Pour prolonger la durée de vie d’un sac plastique, vous pouvez l’utiliser comme sac poubelle. La commercialisation et la distribution de sacs ou d’emballages en plastique non biodégradables seront interdites à partir du 1er janvier 2010.
Les sacs en plastique sont fabriqués avec du pétrole, une ressource épuisable.
Pour faire mes courses…
Mercredi : Filets d’acoupa sauce maracuja
Demander au poissonnier de vous lever plusieurs filets. Laver et éponger les filets, puis les faire mariner 30 minutes dans une marinade (le jus de 2 citrons verts avec, 2 oignons et 1 cive coupés en lamelles, 1 gousse d’ail écrasée, du sel, du poivre). Retourner les filets régulièrement.
Retirer les filets de la marinade, les essuyer et installer chaque filet dans une papillote (feuille de papier aluminium refermée comme un bonbon). Dans les papillotes ajouter un gros filet de crème mélangé à du jus de maracuja (il faut compter 1 gros maracuja pour deux papillotes), ajouter une pincée de sel et du poivre. Mettre au four 15 minutes environ à 180-200 °C. Servir chaud, avec du riz ou du couac.
Le maracuja est le fruit d’une liane appelée passiflore ou fruit de la passion. Ce fruit serait originaire du Brésil, sa culture en Guyane serait assez récente. Vous pouvez en faire pousser dans votre jardin en plantant le contenu du fruit dans de la terre. Il faudra guider la liane sur une clôture ou un arbuste et ne pas hésiter à la tailler pour limiter son envahissement. La récolte se fait 6 mois après la germination. Les fleurs sont magnifiques.
La cassave à l'apéro :
La cassave est une galette traditionnelle de manioc, séchée sur le feu. Elle est excellente à l'apéritif. La passer rapidement sous l'eau, attendre qu'elle gonfle puis la découper en morceaux. Servir avec une sauce pimentée améliorée.
Pour en savoir +
Recette de la crème de maracuja : http://blogderiz.over-blog.com/article-2260145-6.html
Recette de Loubine à l’orientale et son couac (kwac), sur le site de Café créole.
Le couac, sur le blog des Chefs du manioc .
La recette de la cassave sur le site de l'académie de la Martinique.
Une manioquerie au XVIII siècle : préparation de la cassave.
Jeudi : je prépare le goûter de mes enfants
Le goûter des enfants peut devenir un vrai casse-tête pour les mamans et les papas pressés. Les sachets individuels de chips, de barres chocolatées, les viennoiseries et les boites de soda sont donc une solution bien pratique. Cependant la consommation de ces aliments doit rester occasionnelle, car ils contiennent trop de sel, trop de sucre, trop de matières grasses et sont par conséquents accusés de favoriser l’apparition de caries et d'augmenter les risques de santé (obésité, diabète…)
Le saviez-vous ?
• un paquet de chips de 100g, c’est l’équivalent de 4 cuillères à soupe d’huile,
• un pain au chocolat c’est l’équivalent de 7 sucres
• un soda correspond à 6 sucres
Voici quelques idées de goûter…
Pour les jours où l’on n’a pas le temps de préparer un goûter, donnez un fruit facile à manger (bananes, clémentines…)
Pour les jours où l’on a du temps, préparez un fruit en morceaux ou une petite salade de fruits (mangues, papayes…) ou un flan au fruits. Vous pouvez aussi vous lancer dans deux recettes rapides qui font plaisir aux enfants.
L'assiette de pain perdu : une bonne façon de ne pas gaspiller "le vieux pain"
Préparer une sauce en mélangeant 1 œuf, 2 verres de lait, de la cannelle, un peu de vanille
Couper des rondelles de pain dur. Tremper rapidement les deux faces des rondelles dans la sauce (il ne faut pas laisser imbiber trop longtemps). Faire dorer les rondelles de pain dans une poêle (mettre une noisette de beurre pour que ça n'attache pas).
Servir chaud saupoudré de sucre de canne.
Pour la boisson des enfants : pensez au jus maison ou à de l’eau aromatisée avec du sirop, de l'eau de fleur d’oranger. Il y a vraiment moyen de diversifier les goûts.
A l’école, pour faciliter le transport et éviter les fuites au fond du cartable, utilisez une boite en plastique solide qui ferme hermétiquement.
Offrez une jolie gourde à votre enfant. Choisissez-la solide et pratique ou réutilisez les bouteilles vides pour conditionner la boisson de vos enfants.
Jeudi : Tarte mangue-maracuja
Préparer une pâte brisée : 250 g de farine, 125 g de beurre, un œuf battu, une pincée de sel et un ½ verre d’eau. Mélanger la farine et le sel et l'œuf. Ajouter progressivement le beurre (préalablement coupé en morceaux) jusqu’à obtenir une pâte sableuse. Puis ajouter un petit peu d’eau et mélanger, l'eau doit se mettre au fur et à mesure. Faire une boule et laisser la pâte reposer 30 minutes au réfrigérateur dans un linge.
Faire la tarte : Etaler la pâte dans le fond d’un moule.
Répandre un peu de sucre de canne sur le fond de la tarte puis verser le contenu de 2 maracujas.
Eplucher 4 mangues mûres et les couper en deux. Découper les ½ fruits en lamelles, les disposer au fond de la tarte.
Verser le contenu d’un troisième maracuja sur les mangues, saupoudrez d’un peu de cannelle et verser le jus de ½ citron (de taille moyenne).
Cuisson : entre 20 et 30 min à 180/200°c
Vous pouvez servir la tarte tiède ou froide.
La mangue serait originaire d’Inde et le premier manguier introduit en Guyane daterait de 1772. Introduit de l’Ile Maurice, il a été planté à l’hôpital de Cayenne. De là l’arbre se serait disséminé et la multitude de variétés connue aujourd’hui provient de greffes venues d’un peu partout dans le monde.
Vous n’avez pas d’animaux domestiques à la maison pour finir les restes de viande et de poisson, alors pourquoi ne pas les donner aux chiens du voisin ? C’est un bon moyen d’entretenir l’amitié entre voisin. L'avantage pour vous : votre bac à poubelle sera moins lourd et moins odorant !
Vous pouvez adopter un ou deux poules pondeuses. Elles "recycleront" vos restes de repas en œufs ! (Mais cela ne vous dispensera pas de donner du grain).
Pour les épluchures de fruits et de légumes, lancez-vous dans le recyclage à domicile. Le climat guyanais est idéal pour composter à domicile et vous produirez du compost, un engrais naturel bon pour le sol et les plantes.
Deux solutions : "chaussez" vos arbres fruitiers en jetant les épluchures au pied des arbres ou faites du compost en bac.
Ou un truc tout simple : faites un trou de 30-40 cm de large, le plus profond possible (de préférence dans un massif de fleurs), y mettre vos épluchures. Quand il est plein, tassez-le, ajoutez de la terre, et refaites un trou un peu plus loin.
En savoir + :
Sur le site de l'ADEME Guyane : www.ademe-guyane.fr
Sur le site de la Sepangyuy : Le compostage en Guyane
Vendredi : milk-shake aux saveurs locales
Pour 3 verres : 2 fruits de maracuja, 1 banane, ½ papaye, 2 yaourts natures, 6 boules de glace à la vanille.
Mixer les ingrédients au robot électrique et servir immédiatement. C'est simple, rapide à faire et c'est rudement bon ! Ne pas servir après un repas copieux.
Samedi : je fais des économies d’eau
L’eau est indispensable à la vie, notre corps perd 2,5 litres d’eau en moyenne chaque jour. Ce défit hydrique est rattrapé en mangeant et en buvant : les aliments nous procurent 1 litre d’eau environ, le reste vient de ce que nous buvons. Il est conseillé de boire au moins 1.5 litres d’eau soit 6 à 9 verres d’eau par jour pour rester en bonne santé. Si un homme peut rester quarante jours environ sans manger, il peut rester seulement 3 jours sans boire !
550 litres d’eau, c’est ce que nous buvons en moyenne par an, mais combien ça coûte ?
eau du robinet : 550 litres = 1 euro environ
eau de source : 550 litres = 380 euros environ et beaucoup de déchets à jeter (365 bouteilles de 1.5 litres pour une personne).
L’eau est un produit alimentaire qui répond à des critères de qualité très stricts.
Avant d’arriver à notre robinet, elle subit différents traitements physiques et chimiques pour la rendre potable. On ajoute une petite quantité de chlore pour qu'elle puisse parcourir des kilomètres de canalisation sans que des bactéries s’y développent : par exemple l’eau potable de La Comté parcourt jusqu’à 60 km pour alimenter le secteur du lycée agricole de Matiti à Macouria.
L'eau du robinet : tu gouttes ou tu ne gouttes pas ?
Si vous n’aimez pas son goût parce qu’elle “ sent ” le chlore, voici quelques astuces, pour changer le goût de l’eau du robinet.
- Laissez l’eau reposer au réfrigérateur 24 heures dans une carafe fermée en verre.
- Aromatisez votre eau en ajoutant une goutte de citron ou d’orange, une feuille de menthe, un peu de gingembre, quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger ou du sirop (grenadine, menthe, orange, citron…).
Le saviez-vous ?
Toutes les eaux vendues en bouteille ne sont pas forcément des eaux potables au sens strict du terme. Certaines d'entre elles ne peuvent pas être consommées en permanence sans avis médical. Beaucoup de ces eaux sont en réalité déséquilibrées en minéraux. Il est recommandé de ne pas consommer ces eaux tout le temps, mais plutôt en "cure".
A la cuisine : faites des économies d’eau.
Utilisez une petite bassine pour récupérer l’eau de lavage des fruits et des légumes. Cette eau peut servir à arroser vos jardinières et plantes d’ornement.
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