France-Guyane est passé à la vitesse supérieure pour le traitement des échanges de coups de feu entre orpailleurs clandestins et Amérindiens à Cayodé puisque l'information prend aujourd'hui deux pages entières. On y apprend que ce ne sont pas les enseignants qui ont exercé leur droit de retrait, mais le rectorat qui leur aurait demandé de partir, contre leur volonté. Quant aux Amérindiens, plus que jamais abandonnés, empoisonnés par l'orpaillage, et maintenant terrorisés, l'heure est au désespoir, et, qui sait ?, à la résistance. On se croirait revenus à l'époque de Jean Béna et du préfet Vian* ! Le capitaine de gendarmerie de Maripasoula commente (selon France-Guyane) : « nous ne disposons pas encore d'informations ou de témoignages suffisants pour prendre des décisions ».
En Guyane, la réalité dépasse toujours la fiction.
Un tour sur le site de Solidarité Guyane s'impose.
* Pour + d'explications, se reporter à la chronique du 16 octobre 2004 : Vous avez dit durable ?
passer une petite annonce
passer une annonce de covoiturage
passer une annonce d’emploi
associations, postez vos actualités
participez au courrier des lecteurs
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5