Alors que le président de la CCCL, Rodolphe Alexandre, encarté Parti Socialiste Guyanais, vient d'annoncer qu'il avait voté Sarkozy «pour son programme sécuritaire», les Guyanais s'interrogent sur ce qu'il reste des valeurs de solidarité. Faute d'avoir su ou voulu passer les accords internationaux qui conviennent avec nos voisins du Surinam, Guyana et Brésil, faute sans doute d'avoir eu le courage d'utiliser sur ces pays des moyens de pression qui auraient pu porter atteinte à des intérêts qui échappent au citoyen ordinaire, l'Etat a contribué à faire monter la xénophobie en Guyane, et les Guyanais se roulent dedans. On se rappellera que Jacques Chirac, rendant visite au président Lula l'année dernière, n'a pas eu un mot pour ces malheureux orpailleurs affamés qui déstabilisent et saccagent le pays. Et pas un élu local ne le lui a reproché. La prison est pleine, prête à l'explosion même, et on en redemande. Une nouvelle forme d'esclavage a vu le jour en Guyane. Et le sujet semble curieusement absent de tous les débats.
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