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Jodla 14/04/07
Rectificatif

Dans notre jodla du 10 avril, nous avions annoncé ceci :
« Guyane : deux rescapés et "quelques erreurs" », sur le site de Libération. (selon nos informations, nos deux rescapés avaient aussi une carte au 1/50 000 du BRGM.)
Nous avions eu cette information par une personne qui rendait visite à Guilhem à l'hôpital de Cayenne et à qui nous avions demandé de poser cette seule et unique question très précise à Guilhem, question qui nous avait été posée par un guide professionnel : "quelles cartes avaient-ils exactement ?".

La réponse (après avoir consulté Guilhem) donnée par notre correspondant tout à fait digne de foi avait été : les deux, la carte au 1/200 000e et la carte au 1/50 000 du BRGM. Mais cette information a été infirmée ensuite par Guilhem lui-même auprès de notre correspondant qui est toujours en contact avec lui. Il s'agissait d'un malentendu entre les deux hommes, notre correspondant vient de nous en informer, en précisant que ce malentendu était vraisemblablement dû à l'état d'extrême fatigue de Guilhem qui en fait aurait voulu dire : "nous aurions dû avoir les deux". Il se confirme donc que nos deux touristes sont partis avec en tout et pour tout une carte au 1/200 000e, ce qui rendait déjà à la base l'opération totalement irréaliste, d'après les professionnels de la forêt que nous avons consultés.

Il apparait utile et nécessaire de faire ce démenti, sans pour autant accabler plus encore deux hommes lynchés par les médias pour être partis à la poursuite d'un rêve impossible. La dimension étonnamment romanesque de leur histoire semble même ajouter encore à l'incompréhension, dans cette société égarée, surmédiatisée, manipulée, qui, pas plus que nos deux touristes, ne sait où elle va. Serait-ce parce qu'elle a eu peur de se reconnaître à travers toutes les étapes de l'aventure de Loïc et de Guilhem qu'elle se montre si cruelle ?

Mais nous y reviendrons.

Blada
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A lire dans La Semaine Guyanaise n° 1216 du 14 au 20 avril qui vient de paraître, un dossier de Frédéric Farine intitulé : « Nayral & Pillois, les Robinson Crusoë de la forêt guyanaise : 1er interview de Guilhem Nayral le miraculé ; Les prédictions du chaman et du sorcier ; Le fabuleux destin d'Emilie Perrier et de Gilles Nayral ; Les gendarmes veulent tout savoir. »
On notera également dans ce même numéro un édito d'Alain Chaumet sur le même sujet, sans recul et sans finesse, qui fonce tête baissé dans les lieux communs.

Voir aussi un article du 13 avril sur le site de La Provence : Dans la forêt, j'ai vécu la faim comme une torture.