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Jodla 12/10/06
A Kourou, Force Ouvrière bloque l'entrée du CSG

Plusieurs piquets de grève au centre technique ce matin, répartis devant les grilles et sous les arbres, et de nombreux visiteurs, souvent solidaires des grévistes, et commentant avec apreté le nombre de jours perdus. Une cinquantaine de personnes. Atmosphère sereine mais discours ferme : la grève déclenchée mercredi durera tant qu'il n'y aura pas d'écoute. Selon les grévistes, c'est plus un refus du dialogue social de la part de la direction du CSG que le conflit lui même qui serait à l'origine du bloquage de l'entrée par les grévistes de Force Ouvrière. Un différend sur le mode de calcul des jours de repos, chiffré à près de 4 millions d'euros, explique sans aucun doute la résistance de part et d'autre. Dans un camp on compte en jours ouvrés, dans l'autre on compte avec d'autres paramètres, et l'écart se creuse. La règle qui veut que le calcul le plus favorable profite au salarié (comme pour les congés payés par exemple) ne semble pas avoir joué ici. Jean-Louis Marcé fait le gros dos, et les grévistes attendaient l'arrivée de Yannick d'Escatha, considéré comme un homme de dialogue. Mais le président du CNES ne viendra pas.
Selon un gréviste qui déplorait d'avoir dû en arriver là, un tract FO distribué le 27 septembre sur le site, et intitulé "Grève ou négociation", aurait dû permettre d'éviter cette situation de bloquage s'il avait été entendu.
Seule l'entrée Kourou du CSG est actuellement bloquée, et cette mesure ne devrait pas affecter le tir demain puisque l'entrée de Malmanoury reste ouverte. Selon FO, côté Malmanoury, les entrées seraient filtrées par la direction du CSG et se feraient sur une liste d'opérationnels.
Pour les lecteurs de blada qui voudraient compter, voici la note de calcul de Force Ouvrière, objet du litige, qui nous a été remise par le responsable syndical Jean-Luc Provost.