A l'heure des débats sur un éventuel parc national amazonien, les droits des peuples autochtones restent très fragilisés par les lois et les pratiques des profiteurs en tout genre qui veulent les ignorer. Quand les Palikur de Favard voient une partie de leur zone de droit d'usage vendue sans même en être informés et une autre partie investie par une multinationale sans véritable contrepartie, quand les Wayana et les Teko sont envahis et empoisonnés, voire même terrorisés, par les orpailleurs clandestins, autant dire que c'est la précarité sur leurs propres terres qui est à l'ordre du jour pour les peuples autochtones. Il est donc des préalables qui s'imposent par leur simple logique. Pour commencer à trouver un début de solution à cette situation inacceptable, Alexis Tiouka, spécialiste en droit international et en droits des peuples autochtones, appelle la France à ratifier - enfin - la convention 169 de l'Organisation Internationale du Travail, qui stipule notamment : « Les gouvernements doivent respecter l’importance spéciale que revêt pour la culture et les valeurs spirituelles des peuples intéressés la relation qu’ils entretiennent avec les terres ou territoires, ou avec les deux selon le cas, qu’ils occupent ou utilisent d’une autre manière, et en particulier des aspects collectifs de cette relation.» Lire l'article de Alexis Tiouka
Lire aussi, du même auteur, sur blada : Droits des peuples autochtones et création d’aires protégées : Le cas du Parc national de la Guyane
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