Quand il a ramassé la petite boule de plumes tombée du nid, à Galibi, village Kali'na du Surinam, l'homme l'a confiée à Moy, son neveu de Kourou. Un an après, on ne sait lequel est le plus beau, de l'homme ou de l'oiseau. Moy, qui s'est pris d'une véritable passion pour ce joyau de la nature, a baptisée "Toukette" cette petite femelle Araçari verte, de la famille des toucans. Et pour ne pas maintenir son oiseau en prison, chaque soir après son travail Moy l'emmène à la plage vivre un peu de liberté.
Images du 19 août
Décrit en pages 341-342 du livre (
Portraits d'oiseaux guyanais) édité par le
GEPOG (Groupe d'Etude et de Protection des Oiseaux de Guyane), l'
Araçari est aussi appelé
Peniati en Aluku,
Toukan en créole,
Ala'li en Kali'na, et
Bosrokoman en Sranan tongo.
Ajoutons que ce cas doit rester exceptionnel, et que la détention des espèces sauvages est formellement déconseillée, sinon interdite. Le comportement généralement irresponsable de l'homme oblige le monde animal à se tenir le plus éloigné possible pour assurer sa survie.