Loin des regards curieux, enfouie dans nos souvenirs, nichée dans un petit village en pleine forêt - un lieu doté de tous les atouts pour être un paradis à touristes mais qui reste obstinément un trou perdu sans téléphone livré à tous les trafics - la boulangerie de Saül se dresse comme un symbole du gaspillage de l'argent du contribuable.
Construite en 2004, elle aura coûté 723 000 euros, et à ce jour elle est toujours fermée. Un lecteur, Michel, a décidé de s'y intéresser, et plus généralement de regarder de près ce qu'on fait de nos impôts en Guyane. Pour servir cette initiative citoyenne, nous ouvrons un thème de courrier :
Les citoyens examinent les comptes. Chacun est invité à participer, avec sérieux et précision, en citant toujours ses sources.