L'occasion était belle pour les extrémistes de tous bords qui y ont trouvé prétexte à distiller leur venin. Depuis Paris, une lectrice nous invite à davantage de réflexion sur les effets pervers de la bêtise humaine, du mépris et de l'intolérance, qui malheureusement ne s'arrêtent pas aux frontières de la Guyane :
Un courrier de Pomkanel
Un article dans Afrik.com : De 4 blessés (rappelons que deux ont été soignés aux urgences et en sont ressortis aussitôt et que deux autres ont été hospitalisés jusqu'au lendemain), on est passé à «
15 blessés dont 5 graves » (alors pourquoi seulement 4 plaintes ?), et d'un légionnaire tué en 1985 lors des événements au bourg de Kourou, on est passé à «
deux morts et de nombreux blessés ». Un "ancien" de Kourou se souvient encore avoir vu à l'époque ces (légionnaires) blessés arriver aux urgences («
des Anglais de retour de la guerre des Malouines qui avaient pris goût à la castagne », selon l'expression de notre témoin) tout "mouchetés" de billes de plomb de chasse.
Sous la plume de Thomas Fretot qui est venu mener l'enquête à Kourou, parait aujourd'hui un article dans France-Guyane : «
L'équipée des légionnaires déchaîne les passions ». On y lit un témoignage pour le moins surprenant d'un des quatre jeunes blessés qui se sont fait tabasser dimanche dernier : «
Franchement, ils ont eu raison de faire ce qu'ils ont fait. Il y a tellement d'agressions ici. Mais ils ont frappé n'importe qui, et ça, ça n'est pas bien. »