Le 8 juin, quelques heures après le seisme, alors que les sources officielles situaient encore l'épicentre "en mer à 50 kms au Sud-Est de Cayenne", un lecteur de Blada avait localisé avec précision le premier point de l'épicentre sur les terres, au pied de la montagne de Kaw (la localisation avait été confirmée par la suite officiellement).
A partir des informations croisées du
BRGM et de l'emplacement des installations de Cambior, ce même lecteur fait apparaitre que l'usine et les zones d'exploitation et de prospection de Cambior se trouveraient en plein milieu des «
zones de croisements des failles indiférenciées » et des «
zones de cisaillements transamazoniennes ».
Voir tracés et légendes sur la carte annotée par notre lecteur. Dès lors, le projet Cambior parait encore plus déraisonnable au vu de ce constat, même en cas de séisme modéré (5,2) comme celui que nous avons eu le 8 juin. En effet, si l'on en croit
Wikipédia qui recense les conséquences connues des séismes en fonction de leur intensité :
5 à 5,9 : Peut causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits. 800 par an.Si un tel événement se reproduisait, la population est en droit de se demander ce qu'il adviendrait des tonnes de produits toxiques entreposés par Cambior et des boues cyanurées issues des traitements de l'or. Froid dans le dos.A noter qu'un séisme dit "fort", de magnitude de 6 à 6,9 (toujours selon Wikipédia) peut être destructeur jusqu'à 180 kilomètres à la ronde dans les zones peuplées. Mais là, c'est une autre histoire, dont nous devrions "en principe", mais en principe seulement, être à l'abri...