Il est des combats, finalement assez rares, qui valent la peine d'être soutenus. Les coups de boutoir de l'Intersyndicale du PUG et du collectif étudiant en faveur de la jeunesse de Guyane ont encore fait réagir les autorités. Presque par inadvertance, la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fiorasi, lâchait hier un chiffre invraisemblable en annonçant que l'Université de Guyane serait "expérimentale" (Guyaweb) : en Guyane « seulement 5% des jeunes poursuivent des études supérieures contre 50% en métropole »(Nouvel Obs). A Cayenne, les ULCR (Universitaires Libres et en ColèRe) tiennent bon et dénoncent les « diplômes à trous », rappelant que « l'égalité des chances doit prévaloir sur l'ensemble du territoire français » (communiqué n°6 de l'ULCR). Opposé depuis le début à une université de plein exercice, Nestor Radjou propose une troisième voie (Un modèle d'excellence universitaire en Guyane).
Mais sur la génération montante, le SNES-FSU en est aux constats tragiques : « C'est toute la Guyane qui sombre petit à petit dans un état de sous-développement scolaire. Etablissements surchargés, encadrement insuffisant, administration dépassée...» (communiqué SNES-FSU). Et la violence dans les établissements scolaires n'en finit pas de monter (Martine Nivoix sur Guyane1).
Le prochain qui vous dit que l'avenir de la Guyane, c'est sa jeunesse, claquez-lui la gueule !
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