CATEGORY VI
Il y a bien encore quelques petits points de désaccord avec les industriels sur ce projet de parc national de Guyane, mais une proposition de loi taillée sur mesure pour les exploitants dans le cadre d’un développement durable des ressources naturelles forestières et minières (sic !) devrait leur permettre à loisir de contourner allègrement les lois internationales en vigueur sur les Parc Nationaux et Aires Protégées qui ne s’opposent pas à un usage durable (‘sustainable’) des ressources naturelles (faune, flore) par les populations autochtones, tant que cet usage durable se fait dans le respect des besoins des populations (voir la définition officielle en anglais ci-contre)
Managed Resource Protected Area :
protected area managed mainly for the sustainable use of natural ecosystems
Area containing predominantly unmodified natural systems, managed to ensure long term protection and maintenance of biological diversity, while providing at the same time a sustainable flow of natural products and services to meet community needs.
Toutes les catégories et leur définition officielle sont en ligne sur le site de l’IUC
L’annonce de la CCIG suit donc de près la décision récente du gouvernement français - enfin dira-t-on ! il n’était pas trop tard - de créer un Parc National et de renforcer la lutte contre l’orpaillage clandestin en Guyane. Un point partout ! Ainsi, en une semaine, à Paris, la Guyane se sera déclinée en deux pôles d’activités, deux visions qui sont toutefois antagonistes pour un développement durable. D’une part, on aura vanté la Guyane multi-culturelle et multi-ethnique, son carnaval et ses touloulous, ses artistes musicaux, ses produits naturels. Personne ne trouvera à y redire, et surtout pas moi. D’autre part, on aura fait l’éloge d’une Guyane industrielle, jeune et dynamique, pleine d’avenir avec des filières d’activités économiques qui ne demandent qu’à se développer plus avant, en particulier grâce à son industrie aurifère qui est en plein boum ! Là par contre, on peut se questionner quant à l’avenir et au futur de la forêt guyanaise. Il y a dans une telle présentation un certain entendement entre les parties pour éviter tout conflit d’usage qui devrait en naître. Le premier de ces deux pôles d’activité, qui intéresse ‘les touristes des villes’ est principalement concentré dans la zone du littoral, là où est l’essentiel de la population, surtout dans l’île de Cayenne, à Kourou et à Saint-Laurent. Le second, l’exploitation aurifère, s’implante durablement au sud d’une ligne ‘Maginot’, que ‘les touristes des champs’ ne traverseront pas ou plus, une bande de forêt qui s’étale entre Apatou et Maripasoula à l’Ouest, et Saint-Georges de l’Oyapock et Camopi à l’Est. Cette zone est en effet riche en or comme en témoignent les nombreux anciens placers (cf. carte IGN de la Guyane). Mais elle est aussi très riche en biodiversité, au Nord, dans les massifs de Dékou-Dékou, les Montagnes de la Trinité (avec la réserve naturelle), les Montagnes Balenfois (avec la réserve naturelle des Nouragues) et les Montagnes Tortue, et au sud, dans la zone des Montagnes Bellevue de l’Inini, à Saül, dans le Massif des Emerillons et les Monts Bakra, aux sources de l’Approuague. Toute cette forêt est aujourd’hui sur le point d’être gâchée par un développement ‘insoutenable’ (sensu Bonnevault, 2003) pour la Guyane et pour le Monde entier. On parle de relancer l’emploi en développant la filière aurifère mais on n’entend pas beaucoup de propositions pour favoriser d’autres filières économiques alternatives, plus écologiques, plus durables, plus saines pour les populations, malgré des débouchés certains pour un pays avec un coeur gros comme ça !
La Guyane n’aura donc jamais été autant d’actualité en métropole que pendant ces derniers mois et cette dernière semaine, avec une présence très remarquée à la Foire de Paris relayée par plusieurs conférences de presse et d’information sur la Guyane économique et l’industrie aurifère à la Maison des Arts et Métiers. Oubliée pendant des décennies, vilipendée, reléguée, elle renaît dans notre estime aujourd’hui plutôt positivement, au point d’être devenue une destination touristique potentielle relativement attractive (voir aussi le rapport de l’IUCN-ND sur l’écotourisme dans les Guyanes d’Olsder, 2004). Mais, en dépit d’un campagne publicitaire de choc du Comité du Tourisme de la Guyane, n’est-on pas quand même en train d’oublier de parler de la conservation de la Nature et de la protection de l’environnement pour le développement durable de ce secteur économique et l’avenir des populations guyanaises ?
Il y a quelques années, un article de Frédéric Farine et Laurent Marot dans Le Monde défrayait la chronique et plaçait notre ROM (pour Région Outre-Mer) en pole position des zones ‘rouges’ de la planète. Au cœur de l’affaire : l’orpaillage, légal et illégal, sur le fleuve Maroni et la Waki. Tout cela est bien oublié, ou presque. Une plainte pour empoisonnement au mercure des populations autochtones court toujours, ainsi qu’un avis de recherche et trois instructions dont une pour exploitation sans autorisation, travail dissimulé, emploi de clandestins, contrebande, le contenu des deux autres instructions n’étant pas encore connu.
Le « Far-West » décrit dans les colonnes du mensuel s’est depuis largement étendu et déplacé au cœur de la forêt guyanaise, sur l’amont du barrage de Petit-Saut vers fin 2000, puis plus à l’est dans tout le bassin de l’Approuague et de ses nombreux affluents depuis 2002. On devrait plutôt parler de « Far-Est ». Ce qui était peu visible en amont du Maroni, la distance et la faiblesse des moyens de communication aidant, est devenu une véritable verrue difficile à cacher sur le visage de l’Approuague tant il est aujourd’hui impossible de nier l’évidence : il est de notoriété publique que la nature guyanaise terrestre et aquatique est vraiment en danger, les populations humaines aussi. Il va falloir nous croire maintenant ! La population de Régina commence à réagir par voie de pétition contre les clandestins. C’est dans ce nouveau contexte social et environnemental très mouvementé et chahuté que la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Guyane (CCIG) a donc lancé ces dernières semaines une grande campagne d’information visant à normaliser l’activité aurifère en Guyane. L’invitation presse de la CCIG titre « 10000 orpailleurs étrangers clandestins menacent les populations, la faune, la flore par l’utilisation massive de mercure ». Est-ce que la réglementation de cette activité aurifère, notamment avec le départ de tous les brésiliens clandestins remplacés par des légaux, réglera tous les problèmes d’environnement, de chasse et de pollution de l’eau des rivières et des fleuves par les sédiments en suspension? Rien n’est moins sûr.
L’arbre n’est-il pas en train de cacher la forêt ? Une polarisation accrue sur le mercure (on ne dira jamais assez combien c’est nocif) et les clandestins ne permet-elle pas ainsi d’escamoter les autres problèmes environnementaux qui sont liés à l’orpaillage, qu’il soit légal ou pas cette fois-ci? On citera pêle-mêle, par exemple, la déforestation, la destruction des bassins versants, le détournement des lits des rivières, leur comblement et leur obstruction par les ponts artificiels pour le passage des engins mécanisés qui traversent toute la Guyane, d’Ouest en Est, suivis ensuite de l’inondation des forêts de terre ferme et l’augmentation de la turbidité des fleuves.
A tout cela il faut ajouter le lavage des sols et la destruction de l’humus, cette matière organique tant nécessaire à la régénération et la revégétalisation des sites miniers exploités. La faune terrestre et aquatique paye ainsi un lourd tribut à l’exploitation aurifère, en général. Il n’est pas nécessaire d’épiloguer plus longtemps car nombre de rapports sur la filière aurifère dans d’autres pays, dans les Guyanes et en Amazonie, en Afrique et en Asie, font état de tous les méfaits de cette activité minière qui entraîne des dégradations multiples de l’environnement, et aux conséquences directes et indirectes désastreuses, dramatiques pour la Nature, les parcs nationaux, les réserves naturelles et autres aires protégées ou non, et pour les populations humaines qui en font usage.
Je citerai le rapport fort bien documenté de S. Lahm (Lahm, 2002). Sally Lahm y analyse et décortique avec précision l’impact de la filière aurifère traditionnelle, artisanale, sur les Hommes et la Nature en forêt du Nord-Est du Gabon. Aux confins du pays, vers la frontière camerounaise, elle a travaillé pendant deux ans en contact étroit avec les orpailleurs et leurs familles dans l’aire protégée de Minkébé, une réserve naturelle d’environ 6000 km² créée en 1998 et localisée en amont sur le fleuve Irvindo, la ville la plus proche étant Makokou. La forêt gabonaise a été particulièrement bien étudiée jusqu’en 1986 à la station IRET de Makokou, ancienne base des chercheurs du CNRS et du Muséum. A partir de cette année, les botanistes, zoologues et écologues se sont s’installés plus durablement en Guyane, sur la zone de l’Arataye au niveau du Saut Pararé pour y établir un camp de recherche temporaire puis la station des Nouragues au coeur de la réserve naturelle.
Le site de recherche africain était pour sa part, dans les années ‘60-’80, un lieu prestigieux de la recherche française en forêt tropicale africaine (Hladik et al., 1987) et un modèle pour les scientifiques Nord-Américains lorsqu’ils développèrent la station de la Smithsonian Institution au centre du Canal de Panama. Le parallèle entre la Réserve de Minkébé, celle des Nouragues et le Parc National de Guyane est intéressant à discuter.
Le rapport de Lahm (2002) montre clairement « une perte d’habitats et de diversité spécifique des poissons dans les zones exploitées par la déforestation, l’altération et la déviation des cours d’eau et la sédimentation ». Un étude réalisée au Suriname par Mol & Oubuter (communication personnelle) va aussi dans le même sens (à paraître dans Conservation Biology). Si on ajoute à cela la forte pression de chasse (notamment au Gabon pour la vente d’Ivoire, en Guyane pour la vente de viande de tapir et de pécari) qui est traditionnellement associée à la vie en forêt de plusieurs centaines voire des milliers d’orpailleurs, loin des commerces et des points de ravitaillement, on comprend mal comment la filière aurifère pourrait se targuer de respecter l’environnement forestier et ne pas mettre en danger les ressources vivrières des populations autochtones, même après avoir banni l’usage du mercure.
Parmi les principales conclusions (au nombre de 25) du rapport de S. Lahm, on retiendra que : 1. « sur les 25 camps d’orpaillage et de chasse/pêches étudiés, 64 % sont, soit dans la réserve de Minkébé, soit sur ou proches des limites localisés. Les camps étaient présents avant la création de la réserve de Minkébé. 2. L’utilisation de mercure n’a été ni observée ni signalée dans les camps d’orpaillage étudiés, mais cette technique a été utilisée dans le passé. 3. Près du camp d’orpaillage de Minkébé, 45 espèces de poissons ont été collectées dans deux fleuves et cinq rivières. La diversité et la richesse spécifiques diminuaient avec la dégradation de l’habitat due à l’orpaillage. 4. L’échantillonnage des communautés végétales le long d’un gradient de perturbations dues à l’orpaillage a montré une diminution de la diversité et de la richesse spécifique liée aux techniques et équipements utilisés, ainsi qu’à l’histoire et au milieu originel du site d’extraction.
Le rapport de Lahm (2002) montre clairement « une perte d’habitats et de diversité spécifique des poissons dans les zones exploitées par la déforestation, l’altération et la déviation des cours d’eau et la sédimentation ». Un étude réalisée au Suriname par Mol & Oubuter (communication personnelle) va aussi dans le même sens (à paraître dans Conservation Biology). Si on ajoute à cela la forte pression de chasse (notamment au Gabon pour la vente d’Ivoire, en Guyane pour la vente de viande de tapir et de pécari) qui est traditionnellement associée à la vie en forêt de plusieurs centaines voire des milliers d’orpailleurs, loin des commerces et des points de ravitaillement, on comprend mal comment la filière aurifère pourrait se targuer de respecter l’environnement forestier et ne pas mettre en danger les ressources vivrières des populations autochtones, même après avoir banni l’usage du mercure.
Dans l’hypothèse d’une relance de l’activité aurifère en bordure des réserves naturelles et du parc national en Guyane - l’accès à la ressource étant favorisé par des nouvelles pistes - le portrait de la réserve gabonaise que décrit Sally Lam laisse très perplexe quant à l’avenir de la conservation de la Nature des écosystèmes forestiers en Guyane. En effet, comme en Guyane, la forêt tropicale humide du Gabon pousse sur des sols riches en or. Comble de malheur, ce sont les habitats forestiers les plus riches en flore et en faune, de véritables sanctuaires pour les prochaines générations, d’excellents candidats pour des aires protégées, des zones très attractives pour les éco-touristes et les scientifiques, mais également - à l’instar de la réserve Minkébé au Gabon, du Parc Naturel du Brownsberg au Suriname, de la réserve naturelle des Nouragues en Guyane, les limites du futur Parc National de Guyane - des terrains très convoités pour leurs richesses minières.
Dans ces conditions, on ne peut pas éviter de se poser la question de la compatibilité de toutes ces activités économiques sur les mêmes sites riches en biodiversité et en filons miniers. Si la recherche et la conservation de la nature peuvent fort bien s’accommoder de l’éco-tourisme, et il ne manque pas d’exemples dans le monde pour en témoigner, en revanche, on conçoit mal comment des orpailleurs pourraient cohabiter avec les premiers, vu les perturbations inhérentes, nécessaires et difficilement contournables, qu’entraîne l’activité aurifère en forêt.
Je me suis déjà posé des questions similaires dans d’autres circonstances. Une première fois, avec d’autres collègues forestiers, nous avons soulevé le problème de l’incompatibilité de l’exploitation forestière, de la chasse et de la régénération naturelle des arbres (Forget et al., 1998). En effet, comme la grande majorité des arbres dépendent des animaux pour la dissémination de leurs graines et leur régénération, il est en effet difficilement pensable d’envisager la combinaison de plusieurs activités destructrices dans l’hypothèse d’un développement durable de la filière bois en Guyane. La seconde fois, ce fut lorsqu’une activité illégale d’orpaillage s’était développée sur la zone de Saint-Eugène, en amont sur la Courcibo, lieu des recherches du Muséum national d’Histoire naturelle sur la fragmentation forestière (Forget, 2002). Mon sentiment d’alors était assez comparable à celui de ces deux éco-touristes qui écrivaient récemment dans MENMomag de Mars 2004 (N°14, page 45) « Qui paiera le prix d’un séjour avec guide en forêt, pour dormir dans un vacarme de moteur, se baigner dans des eaux polluées, et se protéger des formes diverses d’insécurité ?». Pour paraphraser ces voyageurs amers de ne pas retrouver le fleuve Approuague d’antan, je rebondirai en me demandant si on peut aussi envisager de poursuivre la recherche et de promouvoir la conservation de la nature dans ces conditions en Guyane ? Personnellement, je ne le crois pas. S’il n’y a pas incompatibilité entre conservation de la nature et éco-tourisme, il y a par contre incompatibilité entre éco-tourisme et orpaillage. Ce n’est pas seulement le fait du clandestinat des orpailleurs mais surtout celui des perturbations majeures qu’apportent de telles activités minières sur l’environnement. Et pour preuve, je rapporte les points principaux d’une étude de cas et traduis ci-après les principales conclusions d’un autre rapport sur l’exploitation forestière et aurifère au Guayana, Venezuela, intitulé « Tout ce qui brille n’est pas d’Or » (Miranda et al., 1998).
Les principaux constats 1) que les bénéfices de l’exploitation forestière et aurifère ne profitent pas pleinement aux niveaux national et regional (“The benefits from logging and mining are not being fully captured at the national or local levels”); 2) que l’exploitation forestière et minière cause des dégâts considérables à l’environnement de la région Guayana. (“Logging and mining currently cause considerable negative environmental and social impacts in the guayana region”); 3) et que l’extension des activités forestières et minières aura vraisemblablement un bénéfice faible et un coût environnemental et social plus élevé que ce qui est escompté.(“Expansion of logging and mining activity is likely to bring fewer benefits and higher environmental and social costs than expected") Les principales recommandations 1) de générer des revenus à partir des ressources forestières et s’assurer qu’ils contribueront à la conservation à long terme de la forêt (« Capture revenue from forest resources and ensure that benefits contribute to long-term forest conservation »); 2) de minimiser les impacts environnementaux et sociaux des activités forestières et aurifères (« Minimize the environmental and social impacts from mining and logging »). 3) de considérer de nouveaux aménagements pour l’usage des ressources forestières basés sur une participation du public («Consider new arrangements for forest resource use based on public participation»).
(texte original en italique)
de ce rapport sont :
(texte original en italique)
de ce rapport sont :
En 1987, les chercheurs du Museum et du CNRS ont fait le bilan de 24 années d’études à la station de recherche de Makokou. En conclusion, ils espéraient qu’un tel fascicule permettrait de « maîtriser les perturbations, à court terme et à long terme, et mettre au point des méthodes de gestion rationnelle des ressources naturelles ». Les recherches en forêt gabonaise de Makokou n’ont pas été poursuivies au-delà de ce rapport…. C’est cependant dans cet esprit général que les recherches ont été entreprises et menées jusqu’à nos jours en Guyane, successivement sur l’Arataye, au Saut Pararé dès 1978, puis sur la station des Nouragues en 1986 (Bongers et al., 2001), et enfin sur le barrage de Petit-Saut en 1993 (cf. Forget, 2002). Les études comparatives entre le Gabon (Makokou) et la Guyane (Arataye-Saut Pararé et Piste de Saint-Elie) ont montré les similitudes et les différences des flores et des faunes des forêts tropicales africaines et américaines, notamment la convergence entre les mammifères terrestres (Dubost, 1968) (voir aussi les Mémoires du Museum national d’Histoire naturelle, Nouvelle Série, Série A, Zoologie, 1986). Aujourd’hui, l’histoire se répète et c’est d’une tout autre nouvelle forme de convergence qu’il faut débattre.
Les opérateurs miniers proposent de délimiter, outre une zone centrale du parc qui pourrait recouvrir "l’ensemble des zones non favorables au développement minier", une "zone périphérique avec développement industriel possible" (AFP du 4 mai 2004). L’exemple de la Réserve Minkébé au Nord-Est du Gabon nous a montré qu’une activité d’orpaillage se développant en limite d’une zone protégée serait une véritable gageure pour la protection et la conservation de l’environnement forestier en Guyane, sur terre et dans l’eau. Espérons que les observations et les expériences des uns serviront aux autres.
Car à quoi servent toutes ces études scientifiques, si elle ne sont pas diffusées, lues et comprises par les politiques et les populations concernées ? A rien tout simplement. Le savoir doit aujourd’hui s’adresser aux pouvoirs et en être entendu. C’est là le principe même d’une démocratie éclairée.
Pierre-Michel Forget
pmforget@yahoo.fr
Mai 2004
Références citées :
Bongers, F., Charles-Dominique, P., Forget, P.-M. and Théry, M. (2001) Nouragues: dynamics and plant-animal interactions in a neotropical rainforest. In Biological Monographs Series, Werger, P.D.M. (ed). Kluwer Academic Publisher: Dordrecht, The Netherlands
Bonnevault, S. (2003) Développement insoutenable pour une conscience écologique et sociale. Editions du croquant, Broissieux, France. 252 pp.
Dubost, G. (1968) Les niches écologiques des forêts tropicales sud-américaines et africaines, sources de convergences remarquables entre rongeurs et artiodactyles. La Terre et la Vie 1, 3-28.
Forget, P.M. (2002) Explorations scientifique et aurifère : le paradoxe de Saint-Eugène, Guyane française. In Fragmentation de la forêt tropicale humide: le du barrage de Petit-Saut, rivière Sinnamary, Guyane française, (ed. P.-M. Forget). Revue d’Ecologie (La Terre et La Vie), Supplément 8 :13-30.
Forget, P.-M., Gourlet-Fleury, S. and Vannière, B. (1998) Exploitation, chasse et régénération naturelle sont-elles compatibles en Guyane française? In: Fleury, M. and Poncy, O. (eds), Conserver, gérer la biodiversité quelle stratégie pour la Guyane? JATBA, Revue d’Ethnobiologie, Paris, pp. 79-101.
Hladik, A., Dubost, G., Ezavin, O., Posso, P. and Hadley, M. (1987) Makokou, Gabon. Une station de recherche en écologie forestière tropicale. IRET/ECOTROP (CNRS)/ UNESCO: Paris, 52 pp..
Lahm, S. (2002) L’orpaillage au nord-est du Gabon. Histoire et analyse socio-écologique. Institut de recherche en écologie tropicale: Libreville, Gabon, 136 pp.
Miranda, M., Blanco-Uribe, Q., Hernandez, L., Ochoa, J.G. and Yerena, E. (1998) All that glitters is not gold. World Resources Institute: Washington, DC., 52 pp..
Olsder, K. (2004) Sustainable Ecotourism in the Guiana Shield region. A working document for the Guiana Shield Initiative Netherlands Commitee for IUCN. 64 pp.
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