Le Collectif Etudiant et l’Intersyndicale concluent à l’issue des rencontres des 02 et 03 Novembre 2013 que certains de nos élus sacrifient au profit d’échéances électorales personnelles, les justes revendications de la jeunesse du peuple guyanais ; revendications dont ils auraient du être logiquement les porteurs. En l’absence de leur engagement pour les intérêts de ce pays, les jeunes guyanais se battent aujourd’hui pour le futur de leurs suivants au lieu de se consacrer à leurs études. Ainsi donc, l’ensemble de ces acteurs installés à la table des négociations ne réalise pas la volonté de mettre en place ici, un dispositif d’enseignement supérieur de qualité. Ce critère d’excellence qui ne peut se traduire que par la création immédiate d’une Université de plein exercice sur ce territoire.
Or, la seule proposition de date de démarrage arrêtée se positionne bizarrement pour 2017 ; année des élections présidentielles… Surprenant ! Cette date satisfait les objectifs personnels d’une bonne partie de la classe politique guyanaise, mais ne répond ni aux conditions ni aux exigences d’un cadre favorable à l’aboutissement de ce dossier.
Raison pour laquelle, le Collectif Etudiant, suivi de l’Intersyndicale a pris la décision objective de quitter la table de ces dites « négociations » afin de marquer sa désapprobation et sa détermination à relancer le débat sur les bases qui respectent à la fois les causes et les objectifs qui ont conduit à ce mouvement de revendication.
Aujourd’hui, face à cette situation, il nous reste pour seul recours, le soutien réel, entier et total de la population guyanaise. Seul celui-ci peut provoquer la promulgation d’un décret en faveur de cette Université Guyanaise de plein exercice où chaque citoyen d’où qu’il vienne, de cette nation ou de celles qui nous entourent, trouvera les pleines conditions pour se construire et s’épanouir. Encore aujourd’hui, le Collectif Etudiant se retrouve seul, contre tous dans un dialogue de sourds.
Nous, représentants de la jeunesse guyanaise, lassés d’un discours prompt à surévaluer les obstacles à l’essor de notre pays, nous mènerons cette lutte que nous estimons légitime car nos richesses humaines, nos potentialités volontairement ignorées ou sous-estimées l’exigent.
Nous dénonçons le mépris général d’une majorité de responsables envers le Collectif Etudiant et l’Intersyndicale.
Assurés de la justesse de notre combat, de ses revendications et des valeurs qu’il porte, nous sommes certains ; quelle qu’en soit l’issue, que l’Histoire à court terme retiendra le rôle et la responsabilité de ceux qui auront failli à leurs devoirs.
Ansanm nou ka briga, ansanm nou ké kanstrui!
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