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Infos citoyennes

16/10/13
Les parents d'élèves de Kourou se mobilisent

Activités périscolaires : Les parents se mobilisent

Suite à la réunion qui s'est tenue le 2 octobre à la mairie de Kourou, aucune avancée n'a été enregistrée. Le collectif des parents d'élèves de Kourou appelle à un rassemblement jeudi 17 octobre à 18 heures au pôle culturel.

Compte rendu de la réunion du 2 octobre 2013 :

La réforme des rythmes scolaires adoptée dès cette rentrée par la Mairie de Kourou connait depuis le début de l’année de nombreux disfonctionnement : début des activités retardé, intervenants trop peu nombreux, personnel communal démobilisé ou non formé, matériel totalement absent : comme nous l’avions tous imaginés, cette mise en œuvre dans l’urgence (alors qu’il était possible d’attendre la rentrée 2014) n’a pas permis une bonne préparation pour accueillir des enfants âgés de 3 à 10 ans dans de bonnes conditions et surtout en assurant leur sécurité .

Une trentaine de parents d’élèves de différentes école maternelles et élémentaires (Saba, Nézes, Cresson, Compas) se sont ainsi regroupés et ont obtenu un rendez vous en Mairie ce mercredi 2 octobre à 8 h 30. Après une attente d’une heure, mais sans décourager les troupes, le groupe, au nom de l’ensemble des écoles de Kourou, a été reçu par Mr Ali, directeur Administratif des services, Mr Lemki, coordinateurs des temps périscolaires, Mr CLéMENT, directeur de cabinet et Mme LAROCHE représentante du sénateur Maire de Kourou.

A leur demande, les parents formulent leurs doléances :

  • - Sécurité : comment et par qui est-elle assurée après 15 h 30 ? Y a-t-il un appel des enfants ? Certains enfants se sont retrouvés dehors avant 17 h, d’autres sont restés dans la cour ne sachant pas ou aller…
     
  • -activité : qui doit assurer les activités ? Dans de nombreuses écoles maternelles, aucune activité n’est organisée, les ATSEM font de la garderie dans la cour ou en bibliothèque. En Primaire, lorsque les intervenants sont absents, les enfants sont livrés à eux même.
     
  • -matériel : aucun matériel n’est arrivé dans les écoles, comment proposer des activités ?
     
  • - public spécifique : pourquoi les enfants porteurs de handicaps ou de pathologies particulières sont refusés dans le périscolaires ce qui est discriminatoire et interdit par la loi ? Le 07 octobre  à 14h00, un PAI à été signé au sein de l’école SABA. Le directeur de l’école avait convié les représentants de la Mairie mais personnes ne s’est manifesté.

La liste est encore longue mais la Mairie tente déjà de répondre (ou non) à ces questions :

En ce qui concerne les écoles maternelles, le périscolaire sera exclusivement assuré par les ATSEM, qu’elles soient d’accord ou non et bien que leur formation n’ai pas encore commencée : la Mairie estime que les compétences mises en œuvre au quotidien en accompagnant les maitres d’école est la meilleure des formations : sont elles donc capables d’assurer la sécurité des enfants, de mettre en œuvre des projets d’animation, de respecter le rythme des enfants, dans des activités qui ne doivent surtout pas être scolaires ? La mairie nous assure qu’une convention a été signée avec un organisme pour former l’ensemble du personnel.

Sans oublier de dénigrer son personnel puisque Mr Bernard ose nous dire que certaines ATSEM « font un blocage psychologique ! » mais les a-t-on associées au projet ? à 50 ans passés, a-t-on envie de passer le Bafa ?

Mais pour travailler, ces ATSEM ont besoin de matériel puisque celui de l’école ne peut pas être utilisé : Mr Ali nous assure que les commandes ont été passées et que toutes les écoles seront livrées dans la semaine. Aujourd’hui,  les commandes ne sont toujours pas arrivées…
Le taux d’encadrement est de 1 pour 14 enfants de moins de 6 ans, 1 pour 18 pour les plus de 6 ans : ce taux est-il respecté ? Nous n’avons pas eu de réponse de la mairie.

Quand les animateurs ne viennent pas, que fait on des enfants ? Nous n’avons pas eu de réponse de la mairie.

Face à ces réponses qui montrent le manque de préparation dans la mise en œuvre du projet (les appels à candidature pour encadrer les activités a été lancé après les inscriptions soit le 4 septembre), les parents réagissent et Mr CLéMENT se fâche en les prenant à parti sur les objectifs politiques et sociologiques du projet, les accusant de ne pas le soutenir : tollé dans la salle… La Mairie ayant décidé de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires, nous n’avions pas d’autres choix que d’accepter le périscolaire. Le but de cet entretien étant de faire avancer le projet et non de le critiquer comme nous l’a dit Mr Clément. Nous n’étions pas là pour faire de la politique, mais pour défendre les intérêts de tous les enfants scolarisés pour que le périscolaire se déroule dans de bonnes conditions avec des moyens matériels et humains. Force et de constater que c’est loin d’être le cas.

Dans les écoles primaires, les intervenants sont soit du personnel interne spécialisé (musique activités sportives…) soit des intervenants extérieurs. Cependant, face à l’absence de certains intervenants, les enfants ne sont pas pris en charge : Mr Lemki nous explique qu’une procédure est en train d’être mise en place avec un référent dans chaque école, qui fait le point chaque matin sur la disponibilité de chaque intervenant et le cas échéant prévient la Mairie pour qu’un remplaçant soit prévu : nous attendons l’application de cette mesure.

Les parents demandent alors que le référent ait aussi un rôle de communication avec les parents qui n’ont aucun interlocuteur : celui-ci devra être présenté aux parents et muni d’un téléphone portable pour assurer cette communication. Il vérifiera aussi que chaque enfant est bien dans l’activité prévue grâce à un système de macaron. Il a été demandé qu’une liste d’élèves par activités avec nom et coordonnées de l’animateur soit affiché à l’entrée de chaque école.

Se pose aussi le problème du groupe « aide aux devoirs » : certains enfants se sont vu refuser l’accès au groupe car… ils n’avaient pas de devoirs… devoirs interdits par la loi française ! D’autant plus que les intervenants ne doivent pas agir dans le cadre pédagogique ! Ce groupe devrait donc être réorienté vers un accompagnement pour aider l’enfant dans son organisation et l’apprentissage de ses leçons.

Pour finir, à 10 h 45 puisque toutes les personnes présentes doivent aller chercher leurs enfants à l’école, la Mairie reconnait qu’il y a certains disfonctionnements mais que 80 % du projet fonctionne correctement. Doivent en particulier être abordés le problème de la stabilité de l’équipe d’intervenants et la communication entre la Mairie et les parents, si toutes les autres promesses de ce jour sont tenues.

Les parents promettent de revenir pour faire le point sur les avancées après les vacances de la Toussaint.

Pour information : les enfants inscrits le sont pour toute l’année, ils changeront d’activité à chaque vacance scolaire en fonction des vœux émis lors de l’inscription.

Une nouvelle vague d’inscription a lieu jusqu’au 11 octobre.

Pour le Collectif des parents d'élèves de Kourou,
Karine Bourgalet

 

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