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18/07/13
A propos de la fermeture de la licence professionnelle environnement

LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT N’éCHAPPE AUX RèGLES D’OUVERTURE DE FORMATIONS DE L’UAG

Depuis plusieurs jours, Madame Ghislaine Prévôt, responsable de la Licence professionnelle
en Protection de l'environnement (LPPE), a évoqué par le biais de pétition et en alertant les médias la question de l’ouverture de cette licence*. Nous regrettons que ce sujet ait été rendu
public de la sorte car il contribue à dégrader l’image d’une UAG (Université des Antilles et de
la Guyane) soucieuse de la bonne utilisation des moyens pédagogiques et matériels de l’institution, qui ne fait qu’obéir à la loi et à son règlement. En effet, il aurait été contraire à
nos règles de fonctionnement, au bon usage des deniers publics, et au bon sens, d’ouvrir une
formation sur la base d’une pression voulue publique.

Pour information, une charte relative à l’ouverture des formations énonce la procédure pour l’ouverture ou la réouverture d’une formation. Ce document est un guide précieux pour monter les dossiers. Ce sont les différents conseils (Conseil de l’IESG, Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire de l’UAG, Conseil d’Administration de l’UAG) qui examinent les demandes.

La procédure précisée dans la charte :

1) la constitution d’un dossier en bonne et due forme mettant en évidence les ressources humaines et financières dont la formation est en mesure de disposer pour mettre enplace un cursus de qualité/ démontrer la soutenabilité financière et pédagogique ;
2) une demande d’inscription à l’ordre du jour du Conseil de l’IESG de l’examen du dossier de formation ;
3) la convocation du Conseil de l’IESG par son président ;
4) l’examen et la validation par les instances du pôle Guyane dont le Conseil de l’IESG ;
5) le CEVU donne un avis motivé et propose ou non l’ouverture de la formation.
6) le CA prend une décision sur la base de la proposition du CEVU

Pour l’heure, comme d’autres courriers adressés en ce sens à Monsieur Christian Porthos, représentant de la collectivité départementale de Guyane, président du conseil de l’IESG, celui de Madame Ghislaine Prévôt (en date du 10 avril 2013) est en attente de réponse.
Le CEVU n’a donc pas pu être saisi de demande concernant la licence professionnelle en Protection de l’Environnement. Il s’est déjà réuni trois fois depuis avril 2013.
Nous encourageons vivement au dialogue et à la construction d’un argumentaire dont pourrait
être saisi le prochain CEVU, fin septembre 2013.

CEVU et CA, des instances centrales de l’UAG en faveur du développement de chaque territoire
Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) se montre particulièrement attentif aux formations professionnelles et à leur développement quelles que soient les modalités qu’elles peuvent prendre : formation initiale classique, apprentissage, formation continue.
Pour mémoire, il se compose de représentants, pour les trois territoires, d’étudiants et d’enseignants de chaque pôle et de personnalités extérieures.

Le Conseil d’Administration de l’université (CA) – dès que les dossiers présentés respectent
les conditions économiques et pédagogiques d’ouverture d’une formation – se montre aussi
favorable que le CEVU au développement de la formation professionnelle : axe majeur du prochain contrat 2015-2019 de l’UAG. Signe de notre volonté de déboucher sur des contrats
de sites permettant le développement de chaque territoire, le dialogue débutera avec les Collectivités et l’Etat en octobre 2013.

Antoine Delcroix
Vice-Président du CEVU
Université des Antilles et de la Guyane