Droit à l’information et à la transparence
Le collectif droit à la santé de Maripasoula demande plus de transparence à l’Etat, à l’Agence Régionale de Santé ainsi qu’au Centre Hospitalier de Cayenne Andrée ROSEMON dans le traitement du cas épidémique des garimpeiros.
Lasituation demeure préoccupante, et la cacophonie sur le diagnostic des patients actuellement en quarantaine, plonge la population de Maripasoula dans une profonde inquiétude.
Ainsi, les citoyens de la commune de Maripasoula, réclament des autorités sanitaires, d’une part, un droit à l’information et à la transparence, d’autre part, la mise en place d’un plan de
prévention afin d’endiguer tout propagation épidémique.
En effet, les dernières informations ne sont pas des plus rassurantes, et font état de 23 patients mis en quarantaine, soit 13 patients supplémentaires par rapport à la première vague arrivée tout droit des sites d’orpaillage clandestin en date du 17 mars 2013.
La crise épidémique actuelle soulève le volet sanitaire de l’orpaillage clandestin, mais au-delà, révèle un manque manifeste de moyens matériels, logistiques et humains alloués au
centre de santé de Maripasoula.
Le collectif droit à la santé exige que soit arrêté une véritable politique de santé publique,
garante de sécurité et de la qualité des soins prodigués au centre de santé de Maripasoula,
comme au demeurant sur l’ensemble du territoire de la République Française.
Président du Collectif Droit à la Santé de Maripasoula
Eric TANI
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