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30/01/13
Soutiens au mouvement de protestation des pêcheurs

M Daniel MANGAL, Maire Conseiller Général d’Iracoubo apporte son souti en plein et entier à la lutte que mènent actuellement les pêcheurs guyanais. La mer et la forêt sont les deux amortisseurs de la crise en Guyane par l’apport en gibiers et en poissons, ces deux secteurs permett ent un approvisionnement régulier en produits frais de qualité. Il convient donc de donner les moyens aux pêcheurs d’avoir accès à la ressource halieuti que dans des conditions de sécurité optimales. Les diffi cultés de cett e fi lière doivent être considérées au plus haut niveau de l’Etat car le pillage que subit la Guyane aura des conséquences néfastes sur l’ensemble de la populati on guyanaise : pénurie de produits frais, augmentati on des prix, accroissement de la crise…
Chacun à son niveau se doit de réagir pour une prise de conscience collectve.

Daniel MANGAL, Maire Conseiller Général d’Iracoubo

Soutien de la Commune de Sinnamary aux pêcheurs

Suite aux revendications des pêcheurs et armateurs de Guyane contre le pillage des poissons dans les eaux guyanaises par des bateaux étrangers, le Maire de Sinnamary et son conseil municipal déclarent apporter leur soutien au mouvement de protestation de la profession et invitent les pouvoirs publics à trouver des solutions pour satisfaire leurs demandes.

Jean-Claude MADELEINE, Maire de Sinnamary

Parti Socialiste Guyanais

Le Parti Socialiste Guyanais constate une fois de plus que la protection du territoire guyanais et de ses ressources ne fait pas partie des impératifs de l’Etat.
De même que l’orpaillage clandestin pille le territoire de notre pays, la pêche illégale étrangère pille notre mer et prive les pêcheurs du bénéfice légitime de leur travail.
Que dirait, que ferait l’Etat si des pêcheurs illégaux anglais, espagnols ou coréens venaient piller les côtes de la Bretagne ? Mais puisqu’il s’agit de la Guyane, pourtant région française, l’Etat laisse faire et s’obstine à permettre que des étrangers viennent nous voler nos richesses et notre travail.
La PSG proteste de toutes ses forces contre cette indifférence qui serait insultante si nous ne savions pas qu’elle cache des conflits d’intérêt qui dépassent de beaucoup (en millions d’euros !) la pauvre défense de la pêche guyanaise. Nous demandons donc que la Guyane soit considérée et traitée comme une véritable région de France. La France doit se rendre compte du tort qu’elle nous fait, et qu’elle se fait à elle-même en tolérant le pillage impuni de toutes nos ressources.
Nos pêcheurs ont le droit de pouvoir travailler sous la protection, en cas de besoin, de la police de leur pays. Les revendications des pêcheurs sont les nôtres.

La Secrétaire Générale, Marie-José LALSIE