Benoist Apparu annonce le Palmarès national EcoQuartier 2011
Benoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du logement, a annoncé le Palmarès national
EcoQuartier 2011 qui récompense 24 projets ambitieux sur l’ensemble du territoire.
Ce deuxième Palmarès national EcoQuartier 2011 fait suite au premier palmarès annoncé
en 2009. C’est à l’occasion de la deuxième conférence nationale de la ville durable, le 19 janvier
dernier, que Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET Ministre de l’écologie, du développement durable,
des transports et du logement et Benoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du logement ont
lancé ce nouvel appel à projets, qui permet aujourd’hui de récompenser les meilleurs projets
d’EcoQuartiers.
Au cœur du Grenelle de l’Environnement et vitrine de la Ville Durable, les EcoQuartiers sont des
projets innovants favorisant l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, de construire, et de
gérer la ville. Ils valorisent l’éco-construction tout en considérant les transports, la densité et la
mixité sociale. Ces projets visent à imaginer et à mettre en œuvre une vision globale de la ville
durable, partagée par tous : élus, aménageurs, constructeurs, urbanistes, architectes, paysagistes mais aussi entreprises de travaux publics et transports en commun, fournisseurs
d’énergie, commerçants et habitants.
Pour Benoist Apparu, "Il y a quatre ans, le Grenelle de l’environnement marquait un tournant dans les domaines de la construction, des transports, de l’énergie et de la biodiversité. Toutes les forces vives de ce pays prenaient ensemble le pouls de l’urgence environnementale, et coproduisaient une feuille de route généreuse, dans tous les sens du terme. Ce tournant se traduit aujourd’hui dans la conception des projets urbains ».
La démarche EcoQuartier s’inscrit dans les politiques publiques européennes en termes de
développement durable et d’aménagement, et s’articule autour de 4 dimensions ("Démarche et
processus", "Cadre de vie et usages", "Développement territorial" et "Préservation des ressources et adaptation au changement climatique") se déclinant en 20 ambitions EcoQuartiers.
Ce 2e appel à projet, qui s’adressait à toutes les collectivités sans présupposé de taille ou de type de ville, a rencontré un grand succès puisque 394 dossiers ont été déposés, soit plus du double de l’édition 2009.
« Je suis convaincu que tout ne passe pas par la loi, par les textes, par les normes : le Plan ville durable traduit justement cet engagement à changer de pratiques pour construire désormais la ville durable, et ce à travers des appels à projet et notamment le développement des EcoQuartiers" souligne Benoist APPARU.
Le palmarès EcoQuartier 2011 met en avant l’ensemble des collectivités et comporte à cet
effet des prix spéciaux pour cibler des territoires en particulier : « Ville moyenne », « Milieu rural » et « Renouvellement urbain ». Ce palmarès récompense également les projets selon des mentions spécifiques en termes d'aménagement durable : « Performances écologiques », «
Nature en ville », « De la Qualité du projet à la vie de quartier ».
Surtout, un « double » Grand Prix National a été décerné afin de souligner l'excellence française.
Palmarès national 2011 : projet en Guyane
Présentation du projet
Le projet Vidal (80 ha sur les 170 ha potentiellement urbanisables de la commune) représente la
première phase d’un réseau d’EcoQuartiers venant « recoudre » la ville. Par l’utilisation de dents
creuses et d’un axe structurant, le projet s’engage dans une logique d’économie d’espace, de lutte contre l’étalement urbain et de préservation des espaces naturels. Il s’inscrit dans une
dynamique de revalorisation d’un site dédié à l’agriculture de proximité et à la préservation des
équilibres naturels. Le projet constitue une avancée significative dans le développement de ce
territoire et dans l’émergence de la ville durable tropicale (à terme 1 500 logements environ).
Les points forts du projet
• Une conduite de projet mettant l’humain au cœur du processus : un portage politique fort et un comité de pilotage régulier, des ateliers participatifs.
• Le vivre ensemble au cœur de la conception des espaces, organisation des déplacements (cheminements doux, transports en commun et remise en navigation du canal).
• Un respect de l’identité du quartier, du patrimoine tant bâti (ruines coloniales, canal rénové) que naturel (remise en culture des polders, biodiversité locale amazonienne).
• Promotion de nouvelles filières économiques (éco-tourisme, éco-agriculture, BTP) et un
accent mis sur la formation aux métiers du développement durable.
• Une architecture bioclimatique valorisant les matériaux locaux, des actions de réduction
des émissions de GES, des études sur les énergies renouvelables éoliennes et solaires,
etc.
• Une intégration des trames vertes et bleues (gestion du ruissellement et de l’infiltration des eaux pluviales, réactivation des fonctions naturelles adjacentes, intégration des milieux agricoles et forestiers proches, etc.).
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