SUR LE DROIT DE VIVRE EN FAMILLE
Dans le cadre de nos missions d’accompagnement juridique des étrangers, RESF et la Cimade-Guyane rencontrons chaque jour des étrangers qui sont renvoyés dans leur pays d’origine alors même que leurs enfants, parfois nés sur le territoire français, voire de nationalité française, et le plus souvent scolarisés, restent seuls.
Malheureusement, le droit à vivre en famille ne protège pas les étrangers d’une reconduite à la frontière. Néanmoins, nous tenons à rappeler que leur enfermement et leur reconduite constituent des drames humains et familiaux.
Des enfants laissés dans une grande détresse affective, voient leur scolarité bousculée par de tels événements, qui peuvent survenir à tout moment.
Des parents humiliés lorsqu’ils sont menottés devant leurs enfants, sont enfermés et éloignés du territoire où vit leur enfant.
La semaine dernière encore, M. D., qui vit seul avec son enfant de nationalité française âgé de 10 ans, a été renvoyé, parce qu’il ne pouvait prouver qu’il vit avec son fils que depuis un an, alors que la loi exige deux ans de preuves.
Nous, association et réseau de défense des droits des étrangers, dénonçons ces pratiques inhumaines et absurdes d’un pays qui doit se conformer aux conventions internationales qui garantissent l’intérêt supérieur de l’enfant et le droit de vivre en famille.
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