Comme nous l’écrivions déjà le 19 juillet 2010, « l’augmentation du prix des carburants n’a surpris que ceux qui veulent être surpris.» Et nous terminions le même communiqué en disant que d’autres augmentations allaient suivre. Le discours de M. Alexandre était donc attendu. Il serait risible s’il n’était lamentable.
La Région se substitue donc à l’Etat pour annoncer les mauvaises nouvelles. Pour cela, M. Alexandre est paré. Que ce soit dû à une (ou deux) augmentations de la TSC (Taxe Spéciale sur les Carburants) ne change rien à l’affaire. Là encore, d’autres augmentations suivront. Il y a encore de l’avenir pour la langue de bois.
Est-ce pour cela que les lecteurs de France-Guyane l’ont élu « Guyanais de l’année » ? Suffit-il d’être agité pour être efficace ?
Une chose est sûre : depuis les années 1970, tout le « développement économique » (sic !!!) de la Guyane est basé sur la vente d’automobiles. Donc sur la vente d’essence. De cette essence la Région a fait l’une de ses principales ressources. Nous sommes donc otages à vie.
Et pour bien montrer qu’il n’y a rien de nouveau à la Région, répétons une autre phrase du communiqué du PSG du 19 juillet 2010 : « Une fois de plus on fait le silence sur la diversification possible de nos sources d’approvisionnement. »
Tout cela constitue ce qu’on peut appeler la politique du pire. Mais dans la Sarkozie, quel choix avons-nous ? Si seulement nous étions autonomes…
PARTI SOCIALISTE GUYANAIS, 3 janvier 2011.
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