Mme Chantal Berthelot rappelle à Mme la ministre de la santé et des sports, que dans sa réponse à une question d'actualité posée le 6 juillet dernier sur la fermeture des services chirurgicaux ne répondant pas aux normes de sécurité fixées à 1500 actes par an, elle avait mentionné quelques exceptions à la règle dont celle des établissements où se pratiquent au moins 100 séjours gynécologiques.
L'hôpital de St Laurent du Maroni, qui figure dans la liste des établissements où les actes chirurgicaux n'atteignent pas ce seuil (cf Journal du Dimanche du 4 juillet), se trouve dans ce cas d'exception. La députée tient, cependant, à souligner que ce n'est pas seulement à ce titre que la chirurgie devra être maintenue à St Laurent.
En effet, la ministre ne peut ignorer le déficit critique de l'offre de soins en Guyane et que la population guyanaise, dans sa grande partie, est privée du droit fondamental à l'accès aux soins de qualité. Dans ces conditions, il ne peut être question de fermer le service de chirurgie à l'hôpital de St Laurent, seul établissement de l'Ouest guyanais. Elle demande à la ministre de bien vouloir le confirmer et de rassurer ainsi la population.
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