A la suite de l'annonce de l'avant-projet de loi sur les retraites, Chantal BERTHELOT, qui reconnaît le besoin d'une réforme pour sauvegarder notre système de retraite par répartition, exprime son désaccord aussi bien avec la méthode qu'avec les choix du Gouvernement.
En effet, le Président de la République avait affirmé qu'il ne « passera pas en force » sur un sujet qui pose la question d’un choix de société. Or force est de constater que la concertation avec les syndicats et les partis d'opposition n'était qu'un faux semblant.
Sur le fond, le projet est injuste socialement. 90% de l'effort financier demandé sera payé par les salariés du public ou du privé et les retraités. Seul 10% par les hauts revenus, le capital, le patrimoine et les entreprises.
Le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, certes progressif, pénalisera les plus fragiles : ceux qui ont commencé à travailler très jeunes et ont exercé les métiers les plus durs. La notion de pénibilité au travail est remplacée par celle de l'incapacité puisqu'elle ne sera prise en compte que pour les salariés qui ont une incapacité égale ou supérieur à 20%.
Ceux qui ont les carrières en dent de scie et du mal à atteindre leurs annuités, les chômeurs, les femmes, les seniors toujours en précarité, devront attendre 67 ans pour avoir droit à une retraite à taux plein.
De fait, cela annonce une baisse de revenu pour les retraités de demain.
En Guyane où le revenu par habitant est 50 % moins élevé qu'en hexagone, cela ne manquera pas d'aggraver les difficultés.
Chantal Berthelot demande au Gouvernement de revoir son avant-projet dans le sens d'une plus grande équité sociale.
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