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12/03/10
Le préfet de la région Guyane communique :

Procédure pour la construction d’un nouveau pont sur la rivière Cayenne
Le pont du Larivot permet le franchissement routier de la rivière de Cayenne, assurant ainsi les relations entre l'Est et l'Ouest Guyanais, ainsi que des échanges internes au territoire de la Communauté de Communes du Centre Littoral. Son rôle est donc primordial dans le réseau d'infrastructures de transport de la Guyane comme le confirme le trafic qu'il supporte (12 000 véhicules/jour). D’autant que celui-ci est amené à connaître une très forte croissance avec le développement attendu sur Macouria et Montsinéry-Tonnegrande.

Afin que son remplacement intervienne dans les meilleurs délais, l'Etat a décidé dès la fin de l'année 2009 d'engager les études préalables à la reconstruction de cet ouvrage construit dans les années 70 et qui présente des désordres structurels. Cette annonce a été confirmée lors du discours de la ministre chargée de l'outre-mer du 11 décembre à Cayenne.
La conduite d'un tel projet de génie civil nécessite en effet plusieurs années et de nombreuses études techniques pour définir les caractéristiques de l'ouvrage et de ses voies de raccordement.

Afin d'accélérer les phases préliminaires, la DDE a mobilisé le réseau technique du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer qui est en charge de la réalisation des études de faisabilité (définition des solutions possibles) et de l'avant-projet attendu pour la fin de l'année 2010.

Préalablement, les contraintes de site (présence de sols marécageux compressibles, hydraulique fluviale,...) nécessitent que des investigations de terrain très poussées soient conduites. C'est notamment à cet effet que le laboratoire des Ponts et Chaussées de Saint Brieuc va réaliser des essais géo-sismiques du 13 au 27 mars prochains. Ces essais visent à affiner la connaissance du sous-sol aux abords du futur pont. Ils comportent la réalisation de tirs d'explosifs qui pourront occasionner des perturbations sonores aux riverains et aux usagers de la RN1.

Parallèlement, la DDE engage les études d'impact environnemental et des études hydrauliques afin d'assurer l'insertion de cet ouvrage dans le milieu naturel qui caractérise cette zone estuarienne.

Avant le lancement des travaux qui dureront près de 2 ans, les années 2010 et 2011 seront consacrées aux études détaillées et au lancement des phases de concertation avec la population et les collectivités territoriales avant le lancement des enquêtes publiques (loi sur l'eau et déclaration d'utilité publique) qui permettront d'arrêter les derniers choix techniques. Les élus et la population seront donc très étroitement associés aux choix d’itinéraires et d’architecture du nouveau pont.