Depuis le 24 novembre la population guyanaise subit un grave préjudice physique, moral et économique du fait de la fermeture du Pont de Larivot qui résulte d'une carence de l'Etat. En effet, les travaux d'entretien et de réparation n'ont pas été entrepris alors que des études démontraient l'usure précoce de la structure.
Le dispositif alternatif mis en oeuvre jusqu'à l'ouverture du pont, prévue pour l'instant, début avril, n'amèliore pas la situation de façon significative.
Depuis ce matin des barrages routiers bloquent les principales entrées à l'île de Cayenne.
En réponse à la question d'actualité de Madame Chantal Berthelot, posée à ce sujet, le 13 janvier dernier, Madame la ministre de l'outremer avait indiqué qu'elle avait « bien conscience qu'il faut tenir compte de la sitution économique de ce territoire » et qu'elle allait demander au Préfet « d'examiner la situation des entreprises et des familles et d'en tirer tous les enseignements ».
En fonction de cette réponse, Chantal Berthelot insiste auprès du Préfet de l'urgence de trouver, par le dialogue, une issue à cette crise où la responsabilité de l'Etat est engagée.
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