Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Le 17 décembre 1999, l'Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a proclamé le
25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et a
invité les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non
gouvernementales à organiser ce jour là des activités conçues pour sensibiliser l'opinion au
problème. Les militants en faveur des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25
novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois soeurs Mirabal,
militantes dominicaines brutalement assassinées le 25 novembre 1960 sur les ordres du chef de l'État, Rafael Trujillo.
Humiliées, battues, violées, ça suffit
Les violences, on les connaît :
Ce sont les coups, les insultes et les humiliations du conjoint ; les filles que l’on veut marier de force ; la femme obligée de vivre avec un conjoint violent car le droit au séjour dépend de lui ; la salariée victime du harcèlement sexuel du patron ou de ses collègues ; la femme contrainte de se prostituer pour vivre : c’est ici en Guyane, c’est ailleurs, c'est partout dans le monde.
Les chiffres, on les connaît trop peu :
Chaque année, une femme sur dix est victime de violences conjugales ; 11 % des femmes sont victimes d’agressions sexuelles dans leur vie ; deux viols sur trois ont lieu dans la famille et un sur deux dans le couple.
Les violences, on en meurt aussi à petit feu à force de ne pas être écoutées ou de ne pas être crues ou d’être désignées comme coupables d’avoir « provoqué » les violences.
L’hypocrisie de la société, on la connaît aussi :
C’est la pub sexiste qui dit qu’une femme est bonne à vendre ou à prendre (ex : l’affiche du poker sur les murs de Guyane) ; la loi Sarkozy qui attaque les prostituées et pas la prostitution ; les policiers qui refusent d’enregistrer les plaintes des femmes victimes ; des juges qui n’appliquent pas les lois condamnant les violences.
Ces violences montrent que des hommes sont prêts à tout pour maintenir leur pouvoir sur les femmes.
Les Verts-Guyane condamnent toute forme de violences faites aux femmes.
Les Verts-Guyane demandent à ce que les élus prennent en compte ce problème de société et prennent toutes les dispositions afin que chaque femme ayant subi des violences puisse retrouver sa dignité.
Brigitte René-Corail
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