Négociations avec les mayouris
Le Préfet de la Guyane tient à préciser qu’il est particulièrement attaché à ce que la communication et l’information sur les négociations en cours puissent être portées le plus largement possible à la connaissance de la population.
Cependant, afin de garder toute la sérénité aux débats, il ne paraît pas possible d’imposer aux personnes qui vont être amenées à participer aux groupes de travail (socio-professionnels, commerçants, banquiers, importateurs etc…) la présence permanente de caméras ou de micro, ce qui, chacun le comprendra, nuirait aux débats et à l’avancée des négociations. Contrairement à ce qui a été avancé, c’est naturellement cette solution, traditionnelle dans toutes les réunions, négociations, commissions, qui est retenue tant en Martinique ainsi d’ailleurs que dans celles qui se déroulent à l’instant même à la Réunion.
Enfin il a été proposé des réunions plénières fréquentes, une ou deux fois par semaine où le bilan des réunions des groupes de travail et des avancées obtenues pourrait être fait publiquement en présence de la presse.
Le Préfet précise, qu’il ménagera toutes possibilités pour la presse, d’être installée en permanence à proximité immédiate de la salle des négociations, afin que les participants puissent se rendre à tout instant auprès des journalistes pour leur apporter l’information qu’ils souhaiteront, donner des interviews, remettre des communiqués, faire le point de l’état des discussions etc…
Ces propositions, qui sont aussi celles de nombreux participants et non pas celles du seul préfet, concilient la nécessaire information de la population, tout en privilégiant l’aspect constructif et serein des débats pour les avancées rapides et concrètes qu’attend légitimement l’ensemble de la population guyanaise.
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