MAYOURI et SCHIZOPHRENIE
Nous savons tous désormais que notre mode de vie occidental est voué à l’echec. Il ne s’agit pas de s’appuyer sur la crise économique actuelle pour conforter notre point de vue mais plutôt d’observer les effets déstructurants d’une économie ultralibérale, d’un modèle économique oeuvrant au pillage de nos ressources.
La croyance envers le PROGRES , d’une conquète et d’une exploitation sans limite de la Nature , commence dans l’opinion publique a devenir obsolète voir une source d’inquiétude pour l’avenir.
La crainte de changements climatiques dévastateurs, la progression fulgurante d’une extrème pauvreté souvent morbide d’une partie importante de la planète ne peuvent nous laisser indifferents et devraient naturellement nous orienter vers des choix de vie en société en concordances .
Depuis plusieurs semaines , nous assistons dans les départements d’outre-mer à la multiplication de revendications portants sur les conditions de vie des ressortissants qui y vivent.
Prenons l’exemple en Guyane du Mayouri kont leksplwatasyon (MKL)qui porte les conclusions d’une « réflexion et analyse de la situation économique et sociale de la Guyane » afin de « vivre mieux en Guyane ».
Il y a dans les propositions exposées une contradiction permanente entre la recherche d’une certaine valorisation des spécificités du département par ses cultures ,ses langues et la connaisance de son environnement et de l’autre une exigence d’accroître le pouvoir d’achat de la population et satisfaire cette frénésie à outrance de la consommation.
Notre consommation s’oriente à satisfaire notre goût pour le superflu s’appuyant sur un pillage de nos ressources énergétiques, épuisant nos sols par l’utilisation abusive de pesticides et d’ insecticides et réduisant une partie de la population mondiale à une misère profonde et durable.
Il est de notre responsabilité d’interpeller nos concitoyens si ce « vivre mieux en Guyane »est le modèle que nous voulons léguer aux générations futures.
Nous sommes conscient de la situation économique et sociale de la Guyane qui certes peut être difficile pour certains mais n’en demeure pas moins un espace de prospérité. La Guyane peut trouver son modèle de développement, s’appuyant sur des traditions et des solidarités encore présentes, plutôt que désirer un modèle économique voué au culte de la consommation.
Franck Dubos
CAP 21/ MODEM Guyane
http://cap21-antilles.over-blog.com/article-29217967.html
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