FOS POU PEP GWADLOUP : A l’initiative de quelques guadeloupéens vivant en Guyane, un comité de soutien au peuple guadeloupéen en lutte vient de se constituer.
Depuis maintenant plus d’un mois, la Guadeloupe est totalement bloquée par une grève générale, mettant en avant un programme de revendications, couvrant tous les volets de la vie économique sociale et culturelle,
Cette action a été minutieusement préparée par LIYANNAJ KONT PWOFITASYON, le collectif rassemblant toutes les organisations syndicales de travailleurs, ainsi que de nombreuses autres organisations de la société civile (culturelles, écologiques, etc…) et quelques organisations politiques.
C’est une étape nouvelle du long processus qui, depuis plusieurs décennies, conduit le peuple guadeloupéen à plus de responsabilité. Ceux qui ne s’attendaient en effet qu’à une classique négociation, ont dû entendre décrire et dénoncer tous les passe-droits, toutes les malversations, qui sont le quotidien de notre pays.
Ils ont alors compris, qu’au-delà d’un simple programme de revendications, ce qui s’exprimait, à la table de négociations et bientôt dans des manifestations de rues de plus en plus puissantes, dans de nombreux autres rassemblements, notamment de la jeunesse, c’est la volonté d’un peuple de vivre autrement.
Sur le plan des revendications, le Dimanche 8 Février une issue paraissait proche, sur la base des très nombreuses concessions faites par le LKP, pour arriver à un préaccord. Lorsque JEGO demande juste un délai de quelques heures, pour ‘’sécuriser l’accord’’. Mais à l’heure prévue pour reprendre les négociations, il prend en cachette l’avion pour Paris.
Le premier ministre déclare alors que l’État ne peut se substituer aux partenaires sociaux, pour financer l’augmentation de 200 euros, demandés pour les bas salaires. Le préfet décide ensuite d’en venir à la manière forte …
Et il y a un mort, le syndicaliste et membre d’AKIYO, Jacques BINO, que nous saluons, avec la Guadeloupe entière qui vient de l’enterrer. C’est seulement après ce mort que le chef de l’État se décide à prendre le dossier, garantissant notamment les 200 euros demandés, dans un flot de mesures annoncées.
Mais alors qu’à la reprise des négociations, les petits patrons proposent 50 euros, les plus gros veulent en rester à 70 euros, ce qui pour eux est bien loin du compte. Ils reçoivent le soutien de la patronne des patrons français, alors que SARKOZY est de nouveau aux abonnés absents.
La victoire peut être dans quelques heures, si nous soutenons massivement le peuple guadeloupéen en lutte. Elle peut sinon attendre de nombreux jours, après déjà un mois …
A nous de décider !
Pour le Comité FOS POU PEP GWADLOUP
Porte- parole provisoire : Patrick TACITA
Mobile : 0690 83 75 37
Email : ptacita@yahoo.fr
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