Avec la disparition d’Aimé Césaire, la France perd l’une de ses plus nobles consciences.
La nation salue le fils d’instituteur, enfant de la République qui a su éclairer la face sombre de l’esclavage et du colonialisme.
La littérature pleure le fils d’une couturière qui, brodant avec ses mots, a magnifié la langue française. Dès 1938, avec sa première grande œuvre, « le cahier d’un retour au pays natal », Aimé Césaire découvre ce fil qui mène de Breton à du Bellay.
La République rend hommage à l'ardent défenseur de la départementalisation de la Martinique pour qui la vraie liberté a toujours résidé dans l'affirmation d'une appartenance pleine, fière et entière à la France.
Aimé Césaire, dont l’histoire ne peut se détacher de sa ville Fort-de-France, fut, sa vie durant, un homme de combat, en politique comme en littérature. « Je suis de la race de ceux qu'on opprime », proclamait-il.
Yves Jégo salue l’humaniste de ce vingtième siècle qui s’éteint avec lui.
Qui était Aimé Césaire?, demanderont demain les écoliers. Une voix leur répondra en lui appliquant cette belle phrase par laquelle il décrivit Victor Schoelcher : Aimé Césaire était l'« un de ces grands honnêtes hommes que l'on rencontre de loin en loin dans les allées de l'histoire ».
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