La Convention des Nations Unies sur la Diversité biologique ignore les Droits des Peuples autochtones aux ressources et aux connaissances génétiques.
(Genève, Suisse) Des représentants d’organisations pour les droits des Autochtones ont
exprimé leur profonde inquiétude quant aux négociations des Parties à la Convention des
Nations Unies qui sont en cours pour élaborer et négocier un régime international sur l’accès
et le partage des avantages de l’exploitation commerciale des ressources génétiques et des
connaissances traditionnelles. Les peuples autochtones possèdent des droits inhérents et
primordiaux dans ce domaine, en particulier sur les ressources génétiques et les savoirs
autochtones, qui sont négociés par la CDB. Ces droits ont été reconnus par la législation
internationale en matière de droits de l’homme, que les Parties sont obligées de respecter.
Ces droits ont été clairement définis dans la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des
Peuples autochtones, en particulier à l’article 26, qui reconnaît notre propriété et le droit de
contrôler l’utilisation des ressources génétiques nées sur nos territoires, nos terres et nos eaux.
Il est maintenant temps que la Convention sur la Diversité biologique passe de 1992 à 2008.
Nos droits en tant que peuples sont acceptés par le droit international coutumier. Par
conséquent, la CDB doit être interprétée et mise en oeuvre conformément à cet organe de la
législation internationale en matière de droits de l’homme.
En tant que porteurs légitimes des savoirs traditionnels et des ressources génétiques nées sur
nos terres et territoires, nous continuerons à défendre notre droit humain fondamental à l’autodétermination conformément au droit international ainsi que le droit connexe à la souveraineté permanente sur les ressources naturelles. Ces droits sont la base sur laquelle nous peuples autochtones affirmons nos droits de propriété, nos droits inhérents et inaliénables sur les savoirs autochtones et les ressources naturelles, y compris les ressources génétiques.
Les peuples autochtones pensent que les discussions concernant le régime international sur
l’accès et le partage des avantages ne sont qu’une piètre façon de masquer l’exploitation des
ressources et des connaissances génétiques au nom d’un partage juste et équitable des
avantages. Nous renouvelons notre appel afin que les peuples autochtones affirment leurs
droits juridiques et leurs droits humains pour la protection de leurs ressources et de leurs
connaissances par tous les moyens possibles. Leurs droits ne vont pas être reconnus ou
respectés ici à la CDB.
Communiqué (du 25 février 2008) transmis par Alexis Tiouka
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