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19/09/07
INSEE - Direction interrégionale Antilles-Guyane

Parution... AntianeÉco n°68... Spécial : Emploi - Chômage - Formation
L’emploi, le chômage, la formation : trois mots récurrents dans la presse quotidienne, à la radio ou au journal télévisé. AntianeÉco en fait un dossier aujourd’hui qui, s’il innove sur l’évaluation du sur chômage de nos régions par rapport à l’hexagone ou les perspectives d’emploi, confirme et actualise les analyses déjà établies dans les dossiers précédents.

L’enjeu de la formation comme protection contre le chômage est toujours d’actualité même si les niveaux de formation sont plus élevés aujourd’hui. Les femmes, qu’elles soient en emploi ou en recherche, sont toujours dans des situations moins favorables que les hommes alors qu’elles réussissent mieux dans leurs études.

Autre sujet nouveau, l’évaluation du sur chômage aux Antilles-Guyane. Si le sur chômage est une réalité ancienne, son analyse montre qu’il est déterminé par de moindres niveaux de formation avant de l’être par l’âge ou le sexe. Les moindres niveaux de formation des actifs antillo-guyanais, particulièrement aux niveaux les plus faibles, complètent le constat des difficultés rencontrées en matière d’insertion professionnelle dans nos régions.

Vue d’ensemble de la publication

Emploi salarié : Plus du tiers des emplois salariés dans la sphère publique
Aux Antilles-Guyane, l’ensemble des trois fonctions publiques emploie 36 % des salariés (23 % en France métropolitaine). La sphère publique y verse 45 % de la masse salariale (21 % en France métropolitaine). En dépit d’une forte progression, l’emploi industriel est peu implanté.
La croissance démographique et l’impact du tourisme ont favorisé l’emploi dans l’hôtellerie, la santé, le commerce de détail. Néanmoins, certains services aux particuliers restent peu développés dans un tissu urbain moins développé qu’en France métropolitaine.

Chômage : Sur chômage aux Antilles-Guyane : des éléments d’explication
Le chômage est entre deux et trois fois plus élevé aux Antilles-Guyane qu’en France métropolitaine. La croissance de la population active et le handicap des moindres niveaux de formation ne sont pas compensés par les créations d’emplois. Si un diplôme élevé favorise l’accès à l’emploi, le chômage de longue durée, très répandu, génère des effets d’exclusion. Les jeunes, les moins qualifiés sont particulièrement pénalisés.

Emploi : Premier emploi, et après ?
2 600 jeunes des trois régions des Antilles-Guyane ont accédé à leur premier emploi en 1999. Le plus souvent, cet emploi est à temps complet. Le commerce, les services, l’administration, en un mot le tertiaire, accueillent les deux tiers de ces jeunes. Trois ans plus tard, peu nombreux sont ceux qui auront changé d’entreprise.

Formation : Des actifs moins diplômés qu’en moyenne nationale
Aux Antilles, les niveaux de formation progressent mais restent inférieurs à ceux constatés en France métropolitaine. Les femmes sont plus diplômées que les hommes. Les filles ont plus souvent le bac que les garçons. En Guyane, ces résultats sont moins avérés. Les écarts persistants des niveaux de formation pénalisent l’emploi.

Ce document est disponible sur Internet :
www.insee.fr/guyane - rubrique « publications »

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