Les Verts-Guyane exigent le respect de la loi par les orpailleurs légaux de Guyane
Les Verts-Guyane exigent que la loi soit enfin respectée par les orpailleurs légaux en Guyane. Les autorisations d’exploitation ont été délivrées par la Drire et la Préfecture en toute illégalité au regard des lois en vigueur, plus particulièrement la loi sur l’eau, et ce depuis plusieurs années.

Les services de l’Etat doivent travailler en toute transparence et ne pas faire de rétention d’information : il a fallu le travail d’un journaliste d’investigation pour que l’on apprenne ces "petits arrangements" hors la loi. Une association de juristes indépendants, Sherpa, n’a pu obtenir les documents relatifs aux autorisations d’exploitation, pourtant accessibles à la population selon les textes en vigueur, et selon la charte de la Fédération des Opérateurs Miniers de Guyane.

La protection de l’environnement et de l’eau en Guyane, la défense de la biodiversité, au centre des prochains "Grenelle de l’environnement", exigent que l’ensemble des lois de protection de l’environnement françaises et européennes s’appliquent immédiatement en Guyane. On ne peut brader les véritables richesses du département, celles de nos générations futures, pour le seul profit d’intérêts particuliers. Aussi les Verts-Guyane resteront extrêmement vigilants sur les suites données par les services de l’Etat à ces pratiques, le laxisme n’ayant que trop duré.

Par ailleurs, il est urgent de procéder à la fermeture des mines qui refusent de se soumettre à cette réglementation et qui portent gravement atteinte au milieu aquatique du département. Ces mesures doivent s’appliquer même aux sociétés cotées en bourse comme Auplata qui a fait l’objet, en la matière, d’un rapport de la DAF accablant.

Les Verts-Guyane rappellent qu’ils sont pour un moratoire sur l’orpaillage en Guyane, un non-renouvèlement des permis, avec accompagnement des professionnels, et contre toute implantation de multinationales pour l’extraction de l’or, synonyme de pollution, de pillage de la ressource, sans aucun bénéfice pour la Guyane et sa population.

Philippe Ménard, porte parole des Verts-Guyane