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Infos citoyennes

22/03/07
Communiqué Lavi Danbwa

FESTIVAL BUSI KONDE SAMA 2007

Lavi Danbwa réalisateur du grand festival Busi Konde Sama sur l’Ile de Cayenne, se décomposera en deux inédites actions :

Tout d’abord, il s’avère important de rappeler qu’en avril 1989, le Conseil Régional réalisait une manifestation Sur les Traces de Boni, avec pour thème l’histoire, la société et la culture aluku.
De nombreux experts tels que Sylvia de Groot, Wim Hoogbergen et Kenneth Bilby, Jean Hurault, ainsi que Serge Anelli Président de l’association Mi Wani Sabi ont apporté leur contribution à la connaissance de Boni et à la découverte historique de la société aluku.

Notre association voudrait donc continuer ce travail en réalisant avec vous deux actions:

D’une part, la première action consistera à rendre un profond hommage à BONI Okilifu, en tant que principal fondateur de la société Aluku, défenseur des libertés fondamentales et garant du territoire français face aux velléités des hollandais.
En effet, de 1757à 1860 Boni a mené une longue et dure bataille sous forme de guérilla contre une armée hollandaise d’environ 2000 soldats.
Comme nous le savons les hollandais avait déjà annexé 45000 km², le contesté franco hollandais, le territoire actuel du Suriname occupé par les N’Djuka, entre le Lawa et le fleuve Tapanahony…
La présence des aluku sur les rives de la vallée du Maroni allait ainsi permettre aux gouverneurs de l’époque, de négocier avec Boni la défense et la sauvegarde de notre territoire.

D’ailleurs, à cette occasion, je propose déjà qu’un édifice, qu’une place, qu’un lieu connu et respecté, porte le nom de Gran Man BONI.

D’autre part, la deuxième action sera de mettre en valeur le patrimoine vivant des femmes et hommes aluku, pour que les richesses «orales » et « immatérielles » soient prises en compte par l’Unesco à travers nos élus régionaux et nationaux, ainsi que par des associations, des institutions et par des spécialistes.

Le patrimoine immatériel selon l’Unesco pourrait être défini comme l’ensemble des manifestations culturelles, traditionnelles et populaires, à savoir les créations collectives, émanant d’une communauté, fondées sur la tradition.
Elles sont transmises oralement ou à travers les gestes et sont modifiés à travers le temps par un processus de re-création collective.

En font partie les traditions orales, les coutumes, les langues, la musique, la danse, les rituels, les festivités, la médecine et la pharmacopée traditionnelles, les arts de la table, les savoir faire dans tous les domaines matériels des cultures tels que l’outil et l’habitat.

En effet, selon l’UNESCO, Le patrimoine immatériel pour de nombreuses populations (notamment pour les minorités ou les populations autochtones) constitue la source essentielle d’une identité profondément ancrée dans l’histoire.
La philosophie, les valeurs, le code éthique et le mode de pensée véhiculés par les traditions orales, les langues et les différentes manifestations culturelles constituent les fondements de la vie communautaire. Mais la nature éphémère du patrimoine immatériel le rend vulnérable.

Il est d’une urgence criante d’agir pour la sauvegarde de ce patrimoine qui vit et s’enrichit depuis plus de deux cent ans !!!

En effet, depuis 1776, les aluku ont conservé précieusement un riche et dense patrimoine, mais qui se trouve maintenant convoité voir exploité, et qui se fragilise. Aussi, si nous n’y prenons pas garde, ce patrimoine tendrait à disparaître face à une modernité envahissante renforcée par une mondialisation en pleine expansion.

LAVI DANBWA a déjà commencé un travail de mémorisation des chants, musique et danses Aluku notamment par la production d’un compact disque audio. Depuis six années, nous enseignons les danses chants et musique aluku à l’I.U.F.M., dans les écoles et les collèges. Et cette année, ayant reçu du Rectorat l’autorisation d’enseigner des danses traditionnelles aluku au Lycée, nous préparons les lycéens et lycéennes du Lycée Félix Eboué aux épreuves E.P.S. du baccalauréat.
Nous espérons que l’école nationale de musique et de danse (ENMD) acceptera la création d’un atelier permettant au public d’apprendre ces danses traditionnelles Aluku.

Notre association commencera à enregistrer la vie des aînés et leur connaissance sur le savoir être et le savoir vivre Aluku.

Nous le savons « Lorsqu’un vieillard meurt en Pays Aluku, c’est aussi comme l’adage de Hampaté Bâ une bibliothèque entière qui brûle… »

Aussi, nous comptons sur votre sensible et précieuse coopération, pour que nous puissions mettre tout en œuvre, afin que l’Unesco nous accorde son assistance pour la sauvegarde du patrimoine oral et immatériel de la société aluku.

Programme

Le vendredi 28 septembre 2007

Une conférence débat à l’Auditorium de l’EN.C.RE avec trois intervenants :

Serge ANELLI
Poête et écrivain aluku

Marie FLEURY
Ethno – botaniste / Maître de conférence au Muséum National d’histoire naturelle

Kenneth BILBY
Anthropologue et Ethnomusicologue
Etudes à l’Université de John Hopkins à Baltimore / Etats-Unis
Directeur de programme au Center for Black Music research, Columbia College, Chicago.
Chercheur à Smithsonian Institution.

Dégustation des plats traditionnels Aluku.

Exposition des arts aluku avec la coopération du Musée du patrimoine guyanais.

Jardin Botanique:

Soirée de danses traditionnelles aluku :
Songe, Awasa, Susa et Kumanti.

Ateliers de familiarisation :

A la confection des pangi, kamisa, tapu aneki, bandya kosi, vêtements portés par les aluku.
Au tembe des calebasses.
A la confection des kaways, ceux sont des sonnailles, instruments ornant les chevilles des danseurs et danseuses.

Stage sur la danse des guerriers : le Susa.

Par cette danse on sélectionnait les guerriers.
C’était aussi une préparation physique et mentale permettant de fortifier les combattants, en peaufinant leur agilité et leur adresse dans le combat, leur rapidité dans leur déplacement en forêt, leur vivacité dans l’appréciation et l’intuition du danger.

Le samedi 28 septembre 2007

Ateliers de confection des vêtements traditionnels (pangi, kamisa), des kaways, de tembe sur les calebasses, d’apprentissage de la danse sousa.

Exposition des arts Aluku.

Jardin Botanique:

Soirée de musique populaire :
Aleke, Kawina…

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