L’essai à feu du moteur commun à Ariane 6, Vega-C et Vega-E, le P160C, est prévu le 24 avril entre midi et 16h. Il sera réalisé depuis le Banc d’essai des accélérateurs à poudre situé au Centre spatial guyanais.
Développé conjointement par Arianegroup et Avio, le nouveau moteur P160C, qui équipera les boosters des lanceurs Ariane 6 ainsi que le premier étage de Vega-C et Vega-E, effectuera son premier test depuis le Banc d’essai des accélérateurs à poudre (BEAP), exploité par le CNES pour le compte de l’ESA. Plus puissant que le moteur actuel, le P120C, il permettra d’emporter des charges utiles plus lourdes ou plus nombreuses.
19e essai à feu pour le banc d’essai
Conduit par le CNES, cet essai consiste à allumer un modèle dit de qualification du P160C pendant 2 minutes et 20 secondes. Un test à feu comme celui-ci permet de collecter des données qui, une fois comparées aux paramètres attendus, permettront de valider le comportement du moteur, notamment sa poussée. Les essais au BEAP sont réalisés à la verticale, permettant de reproduire une configuration proche de celle du décollage
Il s’agira du 19e essai à feu conduit depuis le BEAP, conçu il y a 30 ans pour qualifier les moteurs à propulsion solide du lanceur Ariane 5. Le premier essai s’est déroulé en 1993. Le dernier en date est intervenu en 2020 : il s’agissait de tester le moteur P120C qui équipe actuellement les lanceurs Ariane 6 et Vega-C.
Impact contrôlé sur l’environnement
Comme un lancement, un essai à feu au BEAP est soumis à des critères météorologiques : vitesse des vents au sol et en altitude, précipitations (pas de pluies dans une fenêtre d’1h après le tir). Ces contraintes météorologiques très strictes permettent de limiter la dispersion de polluants dans l’environnement.
A chaque essai ou lancement, le CNES met en œuvre un plan de mesures de la qualité de l’air, de l’eau, de la faune et de la flore afin d’évaluer son impact sur l’environnement. Une trentaine de capteurs fixes ou mobiles sont répartis pour la durée de l’essai autour du BEAP et jusque dans les communes de Kourou et Sinnamary.
Les mesures effectuées lors des précédents tirs ont démontré que l’impact sur l’environnement, lié aux gaz de combustion, est localisé autour du banc d’essai. Les résultats sont disponibles sur le site Internet du Centre spatial guyanais.
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