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28/02/25
Avec son UMR, la recherche guyanaise s’unifie

L’Inserm a officialisé cette semaine la création de l’unité mixte de recherche Santé des populations en Amazonie. Elle regroupera environ 45 chercheurs du CHU de Guyane, de l’Institut Pasteur et de l’Université de Guyane. Le Pr Mathieu Nacher est nommé directeur. En fédérant les chercheurs autour de quatre axes de recherche, l’objectif est de rendre « visible et lisible » la recherche, déjà dynamique sur le territoire.

Centre Hospitalier de Cayenne, centre d’investigation clinique, Institut Pasteur, Université de Guyane, mais aussi Institut de recherche pour le développement… Sur le territoire, la recherche en santé est portée par de nombreuses structures. Ce faisant, elle est morcelée et « manque de visibilité et de lisibilité », souligne régulièrement le Pr Mathieu Nacher, chef de service du Département Recherche Innovation Santé Publique à l’hôpital de Cayenne. Dans son rapport sur le renforcement de l’offre de soins en Guyane, souvent rebaptisé « rapport CHU », l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) soulignait ses forces et faiblesses :

  • Une recherche en Guyane « très présente et fortement marquée par la thématique de la biodiversité » ;
  • Une recherche médicale « d’ores et déjà active en Guyane » ;
  • Une recherche médicale clinique « encore à conforter dans la perspective d’un futur CHU » ;
  • La nécessité de « mutualiser les efforts pour rendre plus visible la recherche médicale en Guyane ».

En début de semaine, l’Inserm a annoncé la création d’une unité ad hoc au Pr Nacher, qu’elle a nommé directeur. Intitulée « Santé des populations en Amazonie », cette unité est autorisée jusqu’à fin 2027. Elle devrait alors faire l’objet d’une évaluation avant son éventuelle transformation en UMR de plein exercice.

« Constituer une Team Guyane »

Cette UMR fédère environ quarante-cinq chercheurs répartis entre le CHU de Guyane, l’Institut Pasteur et l’Université de Guyane. A eux tous, ils publient environ 170 articles par an dans des revues scientifiques. Ces trois structures constituent également les tutelles de l’UMR, au côté de l’Inserm.  « Avec l’UMR, nous gagnons en lisibilité, se réjouit le Pr Nacher. Actuellement, nous sommes fragmentés. Avec l’UMR, nous constituons une « Team Guyane ». L’UMR s’appelle « Santé des populations en Amazonie ». Notre bâtiment enseignement recherche s’appelle « Institut Santé des populations en Amazonie ». A l’Université de Guyane, la commission ad hoc s’appelle « Santé des populations en Amazonie ». Nous envisageons de créer un Living Lab (laboratoire vivant) qui s’appellera « Santé des populations en Amazonie ». Nous continuons de travailler sur nos sujets de recherche, mais nous sommes désormais dans la même équipe. »

Photo Ronan Liétar

Quatre axes de recherche et des sujets très concrets

Cette UMR animera la recherche autour de quatre axes :

  • Pathologies infectieuses et tropicales ;
  • Pathologies chroniques en Amazonie (cardiologie et pathologies neurovasculaires, santé mentale, facteurs de risque, HTA, diabète, obésité, cancers…) ;
  • Santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant ;
  • Culture, société et santé (inégalités sociales de santé, médiation en santé, soins primaires, représentations de la santé, comportements de santé, pharmacopée traditionnelle).

Parmi les projets de recherche déjà en œuvre, les promoteurs de l’UMR citent :

 

 

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