Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale, le 9 juin dernier, le président de la CTG avait rappelé sa volonté de garder comme principale boussole le processus d’évolution institutionnelle de la Guyane.
En effet, depuis des décennies la Guyane fait face à d’immenses enjeux dont il a été démontré qu’ils ne trouveront pas les meilleures solutions dans le cadre institutionnel actuel : Vie chère, pauvreté, chômage, inégalités sociales, développement économique, insécurité, gestion du foncier, enclavement, difficultés d’accès aux soins ou à la formation, etc.
C’est pourquoi en 2022, avec la contribution unanime des élus, du corps social et économique ainsi que la société civile nous avons choisi de poursuivre le processus visant à l’amélioration du cadre institutionnel afin de l’adapter aux réalités de notre territoire.
Aussi, nous estimons que les résultats du premier tour des élections législatives qui ont porté en tête les deux candidats Jean-Victor Castor et Davy Rimane, résolument engagés sur cette question, constituent des signaux encourageants qu’il faut renforcer pour conforter la légitimité de notre projet auprès du Gouvernement.
En ce sens, même si le taux de participation a sensiblement augmenté de 10 points par rapport aux scrutins de 2022, il nous faudra l’accroître substantiellement en allant voter massivement le samedi 6 juillet 2024, car c’est une des conditions nécessaires pour que soit entendue et prise en considération la voix de la Guyane.
Enfin, le président de la CTG assure la population guyanaise de son indéfectible volonté à travailler de manière étroite et constructive avec les députés qui seront élus à cette occasion.
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