À l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron, président de la République au Brésil, un engagement entre la France et le Brésil en faveur d’une action conjointe contre le changement climatique a été sanctuarisé : l’appel de Belém.
Dans ce cadre, une feuille de route commune pour la bioéconomie et la protection des forêts tropicales, visant à relever le défi d’arrêter la déforestation d’ici 2030, a été arrêtée.
Cet engagement fort a une résonnance particulière sur le territoire guyanais composé à 96% de forêt primaire mais en proie à de nombreux retards structurels. La Guyane a d’ailleurs été placée au cœur de ces échanges au sommet entre les deux nations. Elle sera en effet au premier rang du rapprochement ambitionné entre scientifiques, éducateurs et étudiants des deux pays, notamment en faveur d’un dialogue renforcé sur les questions de la formation et de l’emploi.
Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane qui a fait le déplacement à cette occasion, se réjouit de cette ambition commune qui, loin d’opposer les enjeux de développement des territoires à ceux de préservation de l’environnement, en font les deux piliers d’une action conjointe forte et résolument engagée.
Il rappelle enfin que la trajectoire qui s’impose aujourd’hui comme la plus connectée au contexte socio-économique et démographique du territoire est celle de la poursuite de l’action de la Collectivité Territoriale de Guyane en faveur d’un développement capable, en premier lieu, de répondre aux besoins urgents des populations parmi lesquels l’accès à l’énergie, au logement, à l’éducation. Un engagement qui ne saurait pour autant faire oublier la nécessité de préserver l’intégrité écologique du territoire.
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