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Infos citoyennes

17/01/23
Pour les détenus de la prison de Rémire-Montjoly, la prise en charge se renforce

L’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP) assure les soins des détenus du centre pénitentiaire de Guyane, soit environ 1 500 personnes par an. Elle est composée de 3 unités : l’unité de consultations de soins ambulatoires (UCSA) à orientation somatique, l’unité fonctionnelle de psychiatrie intra-carcérale (UFPI) s’occupant de la santé mentale des détenus ainsi que le centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTPi) qui propose des sois de groupes non médicamenteux : ateliers thérapeutiques. Ces derniers mois, de nouvelles activités sont apparues ou ont redémarré après plusieurs années d’interruption, grâce à l’intervention de chirurgiens-dentistes, masseur-kinésithérapeute, orthoptiste, infirmiers d’éducation thérapeutique. Une troisième salle de consultation doit voir le jour en ce début d’année, avant la construction d’un nouveau plateau technique dans les prochaines années.

A la prison de Rémire-Montjoly, une affiche déjà vieillie, posée à l’entrée de l’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP, ex-Ucsa, rattachée au Centre Hospitalier de Cayenne) rappelle l’importance du port du masque. En français, en anglais, en portugais, en néerlandais, en sranan tongo, en créole guyanais. Vestige d’un temps qui semble déjà un peu lointain. Depuis l’émergence du Sars-CoV-2, beaucoup de choses ont changé au sein de l’unité. Et pas seulement le port du masque ! Entre 2018 et 2020, les trois médecins qui assuraient la prise en charge sanitaire des détenus ont quitté l’unité. Une nouvelle équipe s’est constituée et, depuis ces derniers mois, de nouvelles prises en charge sont proposées ou d’autres, qui avaient été interrompues, ont repris.

L’équipe de l'UCSA est constituée (en équivalents temps-plein) de

  • 2 médecins ;
  • 7 infirmiers ;
  • 1,5 secrétaire ;
  • 1 auxiliaire des services hospitaliers ;
  • 0,5 cadre ;
  • 0,8 chirurgien-dentiste et assistante dentaire ;
  • 0,5 préparatrice en pharmacie.

L’unité abrite en outre des consultations du Corevih et de spécialités, accueille des internes et des élèves infirmiers.

Elle prend en charge environ 1 500 personnes différentes par an, dont 800 nouveaux détenus. La visite médicale d’entrée, obligatoire, est d’ailleurs la première activité, devant les consultations programmées, notamment des détenus souffrant de pathologie chronique. Suivent les petites urgences, avec la possibilité de réaliser des échographies, des plâtres ou de la suture sur place. Et les consultations pour préparer la sortie de détention, lorsque les libérations ne sont pas ordonnées sur le champ par un juge.

Ces derniers mois, l’offre de soins s’est renforcée. Un masseur-kinésithérapeute, du cabinet de Eddie Armange, intervient deux demi-journée par semaine, ce qui ne se faisait plus depuis 2016. Marylène Théolade, orthoptiste, réalise des bilans. Une convention est en cours de rédaction avec un opticien pour la fourniture de lunettes aux détenus. Les dentistes du CHC y travaillent de nouveau depuis l’an dernier. Outre les consultations VIH et infections sexuellement transmissibles réalisée par le Dr Aude Lucarelli (Corevih), l’UCSA abrite des consultations mensuelles de dermatologie, d’endocrinologie et d’orthopédie. « Cela permet de programmer les opérations réalisées à l’hôpital et de réaliser le suivi post-opératoire, ce qui évite de nombreuses extractions », se réjouit le Dr Timothée Bonifay, médecin responsable de l'UCSA.

Les manipulateurs radio du CHC assurent deux vacations par semaine. La Croix-Rouge française intervient dans le cadre de la lutte antituberculeuse ; après neuf mois d’interruption suite à une panne de matériel, les radios pulmonaires ont redémarré pendant les dernières grandes vacances. Un partenariat a été signé avec la protection maternelle et infantile (PMI) pour l’accompagnement des femmes enceintes et des nourrissons : l’an dernier, la prison a accueilli jusqu’à 18 parturientes et 6 nourrissons simultanément. L’éducation thérapeutique du patient (ETP), initiée fin 2022, doit se développer cette année. En particulier pour les détenus vivant avec le VIH et les patients diabétiques.

Un poste médical avancé a été aménagé pour les mineurs et pour les arrivants, c’est-à-dire près de leurs quartiers respectifs. « Cela change beaucoup de choses, témoigne le Dr Bonifay. Les mineurs et les arrivants doivent être systématiquement accompagnés lors de leurs déplacements au sein de la prison et donc demandaient moins à nous consulter. Les mineurs ne venaient pour ainsi dire jamais. » Dans les prochaines semaines, une troisième salle de consultation sera aménagée. Ce qui facilitera le travail – l’UCSA a été conçue pour 450 détenus contre environ 850 dans les faits – et permettra de réaliser des téléconsultations et de la télé-expertise. L'UCSA sera pilote pour le déploiement de la plateforme ROFIM sur le territoire et sera équipée dans les prochains mois La rénovation des chambres carcérales au CHC, il y a un an, facilite les soins programmés des détenus.


The prison health unit (USMP) provides care for prisoners in the Guyana penitentiary center, i.e. approximately 1 500 people per year. It is made up of 3 units  ;: the outpatient consultation unit (UCSA) with somatic orientation, the functional unit of intra-prison psychiatry (UFPI) dealing with the mental health of prisoners as well as the part-time therapeutic reception center ( CATTPi) which offers non-drug group selves: therapeutic workshops. In recent months, new activities have appeared or have restarted after several years of interruption, thanks to the intervention of dental surgeons, masseur-physiotherapists, orthoptists, therapeutic education nurses. A third consultation room is due to open at the start of the year, before the construction of a new technical platform in the coming years.

 

At the Rémire-Montjoly prison, an already aged poster, placed at the entrance to the health unit in the penitentiary environment (USMP, ex-Ucsa, attached to the Center Hospitalier de Cayenne) recalls the importance of wearing a mask. In French, English, Portuguese, Dutch, Sranan Tongo, Guyanese Creole. Vestige of a time that already seems a bit distant. Since the emergence of Sars-CoV-2, a lot has changed within the unit. And not just wearing a mask! Between 2018 and 2020, the three doctors who provided health care for prisoners left the unit. A new team has been formed and, in recent months, new treatments have been offered or others, which had been interrupted, have resumed.

The UCSA team is made up (in full-time equivalents) of

  • 2 doctors ;
  • 7 nurses;
  • 1.5 secretary;
  • 1 Hospital Services Auxiliary;
  • 0.5 frame ;
  • 0.8 dental surgeon and dental assistant;
  • 0.5 pharmacy assistant.

The unit also houses Corevih consultations and specialties, accommodates interns and student nurses.

It takes care of approximately 1,500 different people per year, including 800 new inmates. The compulsory medical visit is the first activity, ahead of the scheduled consultations, in particular for detainees suffering from chronic illnesses. Small emergencies follow, with the possibility of carrying out ultrasounds, casts or suturing on site. And consultations to prepare for release from detention, when releases are not ordered on the spot by a judge.

In recent months, the care offer has been strengthened. A masseur-physiotherapist, from Eddie Armange's office, works two half-days a week, which has not been done since 2016. Marylène Théolade, orthoptist, carries out check-ups. An agreement is being drafted with an optician for the supply of glasses to prisoners. CHC dentists have been working there again since last year. In addition to the HIV and sexually transmitted infections consultations carried out by Dr. Aude Lucarelli (Corevih), the UCSA hosts monthly consultations in dermatology, endocrinology and orthopedics. "This makes it possible to program the operations carried out in the hospital and to carry out post-operative follow-up, which avoids numerous extractions", rejoices Dr Timothée Bonifay, doctor in charge of the UCSA.

CHC radio manipulators work two shifts a week. The French Red Cross intervenes in the fight against tuberculosis; After a nine-month hiatus due to equipment failure, chest x-rays started up again during the last summer vacation. A partnership has been signed with maternal and child protection (PMI) to support pregnant women and infants : last year, the prison received up to 18 parturients and 6 infants simultaneously. Therapeutic patient education (TPE), initiated at the end of 2022, should be developed this year. Especially for prisoners living with HIV and diabetic patients.

An advanced medical post has been set up for minors and for newcomers, that is to say near their respective quarters. “It changes a lot of things, testifies Dr. Bonifay. Minors and new arrivals must be systematically accompanied during their movements within the prison and therefore asked less to consult us. The miners hardly ever came.  In the coming weeks, a third consultation room will be set up. This will facilitate the work – the UCSA was designed for 450 detainees against around 850 in reality – and will make it possible to carry out teleconsultations and tele-expertise. The UCSA will be a pilot for the deployment of the ROFIM platform on the territory and will be equipped in the coming months The renovation of prison rooms at the CHC, a year ago, facilitates the scheduled care of prisoners.

 

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