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Infos citoyennes

17/03/22
Plan Sargasses II : le Gouvernement s’engage pour quatre ans auprès des collectivités locales

Pour pérenniser l’appui de l’Etat aux collectivités locales pour faire face au phénomène des sargasses, le Gouvernement vient d’adopter un second plan interministériel pour la période 2022-2025. Il est doté de près de 36 millions d’euros pour 4 ans. Ce budget traduit une augmentation de près de 30 % des financements de l’Etat.

Ce plan national prévoit 26 mesures pour mieux connaître, prévenir et lutter contre ce phénomène naturel. Il constitue un socle de priorités, de financements et de principes de gestion des sargasses, qui fera l’objet d’une déclinaison territoriale et opérationnelle avec les collectivités, en cours de concertation locale, dans les territoires les plus concernés (Martinique, Guadeloupe et Iles du Nord). Il permettra de mobiliser 3 millions d’euros, incluant des financements internationaux, pour la recherche amont consacrée à la compréhension et la prédiction de la prolifération des algues sargasses, et 3 millions d’euros pour des actions de recherche appliquée, en matière de valorisation des algues collectées notamment.

Les crédits nationaux, principalement gérés par les préfets et les agences régionales de santé, permettront d’appuyer les collectivités dans la durée, en particulier pour prendre en charge le ramassage des algues en mer comme à terre, et assurer leur transport et leur stockage. Les crédits à destination des collectivités ont ainsi été augmentés de 75 % dans ce second plan, et le taux de subvention porté à 50% pour les actions qui étaient auparavant financées à 30%.

Ce plan fait suite au premier plan national de prévention et de lutte contre les sargasses, lancé par l’Etat en octobre 2018. En octobre 2019, une conférence internationale a été organisée sous l’égide du Premier ministre, notamment pour mobiliser la recherche des différents pays concernés.

Le phénomène d’échouages des algues sargasses sur le littoral des Antilles et de la Guyane est un phénomène aux conséquences négatives très importantes, en matière sanitaire et environnementale ainsi que pour l’économie des îles concernées, notamment sur le secteur touristique. Il gagne au fil des années en nombre d’échouements et en intensité.


To sustain state support for local authorities to deal with the Sargassum phenomenon, the Government has just adopted a second interministerial plan for the period 2022-2025. It is endowed with nearly 36 million euros for 4 years. This budget reflects an increase of almost 30% in State funding.

This national plan includes 26 measures to better understand, prevent and fight against this natural phenomenon. It constitutes a base of priorities, financing and principles of Sargassum management, which will be the subject of a territorial and operational variation with the communities, in the course of local consultation, in the territories most concerned (Martinique, Guadeloupe and Northern Islands). It will make it possible to mobilize 3 million euros, including international funding, for upstream research dedicated to understanding and predicting the proliferation of Sargassum algae, and 3 million euros for applied research actions, in terms of valorization algae collected in particular.

National credits, mainly managed by the prefects and regional health agencies, will support communities over the long term, in particular to support the collection of algae at sea and on land, and ensure their transport and storage. Loans to local authorities were thus increased by 75% in this second plan, and the subsidy rate increased to 50% for actions that were previously financed at 30%.

This plan follows the first national plan for the prevention and fight against Sargassum, launched by the State in October 2018. In October 2019, an international conference was organized under the aegis of the Prime Minister, in particular to mobilize the search for different countries involved.

The phenomenon of sargassum seaweed stranding on the coast of the West Indies and French Guiana is a phenomenon with very significant negative consequences, in terms of health and the environment as well as for the economy of the islands concerned, particularly in the tourism sector. It is gaining over the years in the number of groundings and in intensity.
 

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