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28/10/21
«Unis et Engagés pour notre Territoire» réagit à l'appel du Préfet

«La Guyane subit, depuis plus d’un an et demi maintenant, les affres d’une privation de liberté plus ou moins importante de l’ensemble de sa population.

Si ces restrictions ont certainement eu le mérite, durant la première année de leur instauration, de préserver la santé de nombre de nos concitoyens et, concrètement, de sauver des vies, force est de constater que leur persistance interpelle, alors même que plusieurs vaccins dont l’efficacité n’est plus à démontrer ont, depuis, fait leur apparition, et que des dispositifs permettant de retrouver une vie quasi-normale ont été mis en place avec succès dans de nombreux pays du monde.

Le pass sanitaire, notamment, a permis à la France hexagonale de retrouver une vie sociale, économique et culturelle proche de ce qu’elle était avant l’apparition du SARS-coV-2. Et rien n’interdit de penser qu’il pourrait en être de même ici, dans des proportions, certes, probablement moindres compte tenu de notre faible couverture vaccinale, mais qui seront toujours supérieures au quasi-immobilisme que subissent les acteurs économiques et la population depuis un temps qui n’est plus supportable, et que rien, selon nous, ne justifie désormais.

C’est la raison pour laquelle le groupe Unis et Engagés pour notre Territoire exprime ses regrets et son incompréhension face à la décision du Préfet de faire appel de l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Guyane. Le groupe lui demande solennellement d’entendre les cris de désespoir du monde économique guyanais ainsi que le ras-le-bol de la population tout entière ; d’entendre les arguments du juge qui a considéré que maintenir la fermeture des bars et restaurants dans les communes en zone orange était une mesure « non nécessaire, non adaptée, et non proportionnée » ; et, au-delà, d’enfin prendre la mesure de la capacité des acteurs économiques, culturels et sportifs du territoire à s’organiser, notamment en s’appropriant cet outil qu’est le pass sanitaire, afin de proposer aux Guyanaises et aux Guyanais des prestations et activités compatibles avec un respect scrupuleux de leur santé.»

"French Guiana has been suffering, for over a year and a half now, the pangs of a more or less severe deprivation of liberty of its entire population.

If these restrictions certainly had the merit, during the first year of their introduction, of preserving the health of many of our fellow citizens and, in concrete terms, of saving lives, it is clear that their persistence calls out, even though several vaccines including The efficacy is no longer to be demonstrated have since appeared, and devices allowing a return to an almost normal life have been successfully implemented in many countries of the world.

The health pass, in particular, has enabled hexagonal France to regain a social, economic and cultural life close to what it was before the appearance of SARS-coV-2. And nothing prevents to think that it could be the same here, in proportions, certainly, probably lower taking into account our weak vaccination coverage, but which will always be superior to the virtual immobility suffered by economic actors and the population. for a time that is no longer bearable, and that nothing, in our opinion, now justifies.

This is the reason why the United and Engaged for Our Territory group expresses its regret and its incomprehension regarding the Prefect's decision to appeal the order of the summary judge of the administrative tribunal of French Guiana. The group solemnly asks him to hear the cries of despair from the Guianese economic world as well as the fed up of the entire population; to hear the arguments of the judge who considered that maintaining the closure of bars and restaurants in municipalities in the orange zone was a measure "unnecessary, unsuitable, and not proportionate"; and, beyond that, to finally take the measure of the capacity of the economic, cultural and sporting actors of the territory to organize themselves, in particular by appropriating this tool that is the health pass, in order to provide Guianese women and men with services and activities compatible with scrupulous respect for their health. ”