Les agents du plateau d’appel de l’ARS ont commencé à vérifier le statut vaccinal de différents professionnels de santé. Depuis quelques jours, ils passent des appels, expliquent l’obligation vaccinale, répondent aux questions des et accompagnent ceux qui entament leur schéma vaccinal. Les contrôles seront donc progressifs et pédagogiques, sans sanction dans un premier temps.
Il est 10 heures en ce mercredi matin. L’obligation vaccinale des soignants et des professionnels intervenant auprès de publics vulnérables est entrée en vigueur. Dans une des salles de l’Agence régionale de santé (ARS), quatre agents démarrent une journée de contrôles par téléphone. Des contrôles qui se veulent souples, progressifs et pédagogiques.
« Nous avons tiré au sort une liste de professionnels de santé libéraux et d’employeurs. Ces derniers sont tenus de vérifier le statut vaccinal de leurs salariés. Nous les appelons et le contrôle se veut pédagogique. Nous leur demandons où ils en sont de leur propre statut vaccinal et où en sont leurs salariés. Pour le moment, ces appels sont à visée informative» précise l'un des agents du plateau d'appel. Il s’agit un peu plus qu’informer : il est demandé aux professionnels de santé et aux employeurs d’envoyer à l’ARS, par courrier électronique, les preuves du statut vaccinal ainsi que la preuve du test négatif pour ceux n’ayant reçu que leur première dose.
Lors des premiers appels, il apparaît que nombreux sont les professionnels à se retrouver dans cette situation, à avoir fait le choix de la vaccination à mesure que la date du 15 septembre approchait. C’est le cas dans une pharmacie de Rémire-Montjoly, appelée hier matin. « Votre équipe est en cours de vaccination, c’est bien », encourage une inspectrice à l'ARS. De son côté, la pharmacienne s’engage à envoyer à l’ARS tous les justificatifs de statut vaccinal qui lui sont demandés, d’ici ce midi.
En Guyane, la mise en œuvre des contrôles est définie de manière à poursuivre le plus possible les démarches d’accompagnement entamées depuis quelques semaines, dans les établissements, les instituts de formation, les entreprises concernées et les écoles et instituts. Hier, Clara de Bort, directrice générale de l’ARS, a reçu des représentants des transporteurs sanitaires, pour faire le point sur la situation vaccinale de leurs salariés et discuter des contrôles.
Les contrôles des professionnels libéraux seront maintenus sous forme « pédagogique » (sans sanction) pendant une semaine. Il apparaît en effet que ces contrôles pédagogiques entamés depuis plusieurs jours ont un effet positif, plusieurs professionnels contrôlés se décident à se conformer à leur obligation. De même, l’ARS applique cette orientation pédagogique à l’égard des employeurs qu’elle contrôle.
« On va continuer quelques jours les contrôles à visée pédagogique, confirme une médecin inspectrice. Quand on a les professionnels au téléphone, ça se passe très bien. » « Il y a une mise en place progressive des contrôles, poursuit Clara de Bort, directrice générale de l’ARS. Nous allons adapter le contrôle à la situation. Les contrôles sont très progressifs, très souples, de manière à ne pas mettre en péril la continuité de service, mais l’obligation est réelle. »
Les établissements de santé, les établissements et services médico-sociaux ont défini un plan de contrôle du statut de leurs salariés. Aujourd’hui, le plan de contrôle pour l’ensemble du territoire sera discuté en réunion de la cellule interministérielle de crise (CIC). « Je n’ai pas l’intention de faire partir des établissements de santé de Guyane des centaines de soignants alors qu’ils sont déjà en difficulté, souligne Clara de Bort. Les hôpitaux publics commencent à générer des contrôles à partir d’aujourd’hui et demain, en commençant par ceux qui ont un devoir d’exemplarité comme les cadres dirigeants, les médecins et les pharmaciens. » Dans les services les plus sous tension, comme les soins critiques à Kourou et Saint-Laurent du Maroni, les contrôles sont prévus pour novembre.
Un agent contrôlé aura la possibilité, ces prochaines semaines, de se mettre rapidement en conformité, afin de ne pas être suspendu ou pour que sa suspension soit levée rétroactivement. Le but reste d’amener les derniers hésitants à entamer leur schéma vaccinal.
Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
ARS call center agents have started checking the immunization status of various health professionals. For the past few days, they have been making calls, explaining the vaccination obligation, answering questions and supporting those who are starting their vaccination schedule. The controls will therefore be progressive and educational, without sanction at first.
It is 10 o'clock on this Wednesday morning. The vaccination obligation for caregivers and professionals working with vulnerable groups has entered into force. In one of the rooms of the Regional Health Agency (ARS), four agents start a day of checks by telephone. Controls which are intended to be flexible, progressive and educational.
“We drew lots for a list of liberal healthcare professionals and employers. The latter are required to check the vaccination status of their employees. We call them and the control is meant to be educational. We ask them where they are with their own vaccination status and where are their employees. For the moment, these calls are for information purposes” specifies one of the agents of the call platform. It is a little more than informing: healthcare professionals and employers are asked to send to the ARS, by email, proof of vaccination status as well as proof of the negative test for those who have not. received only their first dose.
During the first calls, it appears that many professionals find themselves in this situation, to have made the choice of vaccination as the date of September 15 approached. This is the case in a pharmacy in Rémire-Montjoly, called yesterday morning. "Your team is being vaccinated, that's good," encourages an inspector at the ARS. For her part, the pharmacist agrees to send all the required proof of vaccination status to the ARS by this noon.
In French Guiana, the implementation of controls is defined in such a way as to continue as much as possible the support procedures started a few weeks ago, in establishments, training institutes, the companies concerned and schools and institutes. Yesterday, Clara de Bort, director general of the ARS, received representatives of medical transporters, to take stock of the vaccination situation of their employees and to discuss controls.
The controls of liberal professionals will be maintained in “pedagogical” form (without sanction) for one week. It appears that these educational checks, which began several days ago, have a positive effect, and several professionals who have been checked decide to comply with their obligation. Likewise, the ARS applies this educational orientation to the employers it controls.
"We are going to continue the educational checks for a few days," confirms a medical inspector. When we have the professionals on the phone, things go very well. "There is a gradual implementation of controls," says Clara de Bort, director general of the ARS. We will adapt the control to the situation. The controls are very gradual, very flexible, so as not to jeopardize the continuity of service, but the obligation is real. "
Health establishments, medico-social establishments and services have defined a plan to control the status of their employees. Today, the control plan for the entire territory will be discussed at a meeting of the interministerial crisis unit (CIC). "I have no intention of removing hundreds of caregivers from French Guiana's health facilities when they are already in difficulty, said Clara de Bort. Public hospitals are starting to generate checks from today and tomorrow, starting with those who have a duty to set an example such as senior executives, doctors and pharmacists." In the most stressed services, such as critical care in Kourou and Saint-Laurent du Maroni, checks are scheduled for November.
A controlled agent will have the opportunity, over the next few weeks, to quickly bring himself into compliance, so as not to be suspended or for his suspension to be lifted retroactively. The goal remains to get the last hesitant to start their vaccination schedule.
This article is from the Professional Letter of the Regional Health Agency. You can subscribe to it by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
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