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15/09/21
Papillonite et papillons cendres : appel à projet de science participative

Mélanie McClure et Monica Arias, deux chercheuses du laboratoire LEEISA font appel aux écoliers, aux familles et à toutes personnes souhaitant participer à un projet de recherche scientifique pour une expérience de science participative aussi amusante qu’utile. Les scientifiques travaillent sur la papillonite et ont besoin de récolter des informations sur le papillon cendre des milieux urbains. Ceux qui le souhaitent peuvent participer à deux expériences et transmettre leurs observations directement aux chercheuses via le site internet.

Mesurer un arbre et créer un leurre pour les prédateurs…

La première expérience consiste à établir un inventaire des arbres afin de connaitre les espèces qui poussent dans les jardins, rues et quartiers de nos villes. Après les avoir répertoriés, les apprentis-scientifiques en herbe sont invités à mesurer les arbres identifiés et d’y signaler la présence ou non de papillons cendres.

La deuxième expérience consiste à installer de fausses chenilles en pâte à modeler verte dans les arbres en milieu urbain afin d’observer le comportement des oiseaux prédateurs. Cette expérience permettra de vérifier si l’habitat urbain favorise le contrôle des insectes nuisibles, par le biais des oiseaux qui s’en nourrissent.

Étudier la biodiversité en milieu urbain pour expliquer l’occurrence du papillon cendre dans les communes guyanaises

La papillonite est une démangeaison de la peau causée au contact des poils du papillon cendre. En Guyane, on retrouve ce papillon dans certaines communes qui sont plus touchées que d’autres, sans que l’on en connaisse vraiment la raison. Les scientifiques étudient l’écologie du papillon afin d’élucider les facteurs pouvant expliquer sa présence.

Pour soumettre vos observations et obtenir plus de détails sur le protocole d’observation rendez-vous sur le site internet dédié : https://papillonite.cnrs.fr/

Mélanie McClure and Monica Arias, two researchers from the LEEISA laboratory appeal to schoolchildren, families and anyone wishing to participate in a scientific research project for a participatory science experience that is as fun as it is useful. Scientists are working on the butterfly and need to collect information on the ash butterfly in urban settings. Those who wish can participate in two experiments and transmit their observations directly to the researchers via the website.

Measure a tree and create a lure for predators ...

The first experience consists of establishing an inventory of trees in order to know the species that grow in the gardens, streets and neighborhoods of our cities. After having listed them, the budding apprentice scientists are invited to measure the identified trees and indicate the presence or absence of ash butterflies.

The second experiment involves installing false caterpillars made of green plasticine in trees in urban areas to observe the behavior of predatory birds. This experiment will test whether the urban habitat promotes the control of harmful insects, through the birds that feed on them.

Studying biodiversity in urban areas to explain the occurrence of the ash butterfly in Guianese municipalities

Butterfly disease is an itchy rash of the skin caused by contact with the hairs of the ash butterfly. In French Guiana, we find this butterfly in some municipalities which are more affected than others, without really knowing the reason. Scientists are studying the ecology of the butterfly to elucidate the factors that may explain its presence.

To submit your observations and obtain more details on the observation protocol, go to the dedicated website: https://papillonite.cnrs.fr/