Pendant trois jours, la semaine dernière, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris a administré leur première dose à une cinquantaine de salariés de la base spatiale de Kourou. Ils recevront leur seconde dose fin juin et début juillet.
Comme la moitié des guyanais, Amoyel Niama envisageait de se faire vacciner contre le Covid-19 mais n’était « pas pressée ». Bien qu’habitant à Kourou, elle n’avait pas encore pris le temps de s’inscrire en ligne pour obtenir son rendez-vous puis de se rendre à la médiathèque pour recevoir sa première injection. Aussi, quand son employeur, la société de gestion de satellites Telespazio, l’a informée qu’elle pourrait se faire vacciner directement au Centre Spatial Guyanais (CSG), elle a sauté sur l’occasion. « C’est sur mon lieu de travail, sans inscription. C’est vraiment la facilité ». Mercredi, elle a profité de sa pause pour se rendre au bâtiment Alpha, à l’entrée de la base, et recevoir son injection de la main d’un membre de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP). Comme elle, cinquante-deux agents de la base à avoir profité de ce service, lundi, mardi et mercredi dernier. Fin juin et début juillet, ils recevront leur seconde dose, également sur place.
« C’est une facilité que nous souhaitions mettre en place pour les gens volontaires, afin de contribuer à freiner la pandémie, explique Claude Berteaud, chef du service santé et sécurité au travail du Cnes/CSG. Ce peut être une solution supplémentaire pour les personnes, en début d’après-midi quand elles viennent sur leur lieu de travail ou le soir au moment où elles rentrent chez elles si elles n’avaient pas pris le temps de prendre rendez-vous ou de s’arrêter au centre de vaccination. »
C’est aussi ce qui a convaincu Ulyxe Jauregui, stagiaire au Cnes. Le Kouroucien a aussi apprécié que cela se passe sur son lieu de travail, sans qu’il soit obligatoire de prendre rendez-vous. « Je travaille de 8 heures à 17 heures et je n’ai pas de moyen de transport. C’était donc plus simple ainsi. » En pratique, ceux des 1 700 employés de la base qui le souhaitaient pouvaient prendre rendez-vous l'un des trois jours. Le planning était géré par le service interentreprises de santé au travail de Kourou et de l’ouest guyanais (STKOG) : « En tant qu’employeur, nous ne souhaitons pas savoir qui prend rendez-vous pour se faire vacciner, d’où ce partenariat avec le STKOG qui, ensuite, ne fournit les noms qu’au médecin de la BSPP. La seule chose que je sais, c’est combien de personnes sont venues », souligne Claude Berteaud.
Après avoir rempli le questionnaire médical, les salariés rencontrent donc le Dr Paola Vanhaecke, médecin de la BSPP. Arrivée pour quatre mois de mission à Kourou, elle a eu le temps de participer aux premiers mois des vaccinodromes de Région parisienne. Au centre de vaccination de la caserne Massena, à la frontière entre Paris et le Val-de-Marne, elle réalisait jusqu’à 1 000 injections le week-end, avec ses collègues. A son arrivée à Kourou, elle a pu aider les vaccinateurs de la médiathèque, dans l’organisation du centre.
« Nous avons de très bons rapports avec le personnel du centre hospitalier de Kourou (CHK). J’ai appelé les Dr Martin et Ardillon, qui à leur tour nous ont permis de monter cette opération. Ils nous aident bien. » Chacun des trois jours, Claude Berteaud et les sapeurs-pompiers récupèrent des flacons de vaccin auprès de la pharmacie du CHK. L’infirmière de la BSPP prépare ensuite les doses. Avec le Dr Vanhaecke, elle a formé trois de ses collègues à la vaccination, comme cela est autorisé dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. « C’était quelque chose que nous souhaitions vraiment valoriser, témoigne le médecin. Les gens sont vraiment contents qu'on ait proposé ce service de proximité. Une dame m'expliquait que le soir, quand elle rentre chez elle, après le travail, elle s'occupe des enfants et qu'elle ne trouvait pas le temps d'aller se faire vacciner. On a le sentiment de leur avoir été utiles. »
For three days, last week, the Paris Fire Brigade administered their first dose to around fifty employees at the Kourou space base. They will receive their second dose in late June and early July.
Like half of Guianese, Amoyel Niama was considering getting vaccinated against Covid-19 but was "in no rush". Although living in Kourou, she had not yet taken the time to register online for her appointment and then go to the media library to receive her first injection. So when her employer, satellite management company Telespazio, informed her that she could get the vaccine directly at the Guyanese Space Center (CSG), she jumped at the chance. "It's at my workplace, without registration. It really is that easy." On Wednesday, she took advantage of her break to go to the Alpha building, at the entrance to the base, to receive her injection from a member of the Paris Fire Brigade (BSPP). Like her, fifty-two officers from the base to have taken advantage of this service, Monday, Tuesday and Wednesday last. At the end of June and beginning of July, they will receive their second dose, also on site.
"This is a facility that we wanted to put in place for volunteer people, in order to help curb the pandemic, explains Claude Berteaud, head of the Cnes / CSG occupational health and safety department. It can be an additional solution for people, in the early afternoon when they come to their workplace or in the evening when they return home if they had not taken the time to make an appointment or to stop at the vaccination center. "
This is also what convinced Ulyxe Jauregui, intern at Cnes. The Kouroucien also appreciated that it takes place at his workplace, without having to make an appointment. "I work from 8 a.m. to 5 p.m. and have no transportation. So it was easier that way." In practice, those of the 1,700 base employees who so wished could make an appointment on one of the three days. The schedule was managed by the inter-company occupational health service of Kourou and West French Guiana (STKOG): “As an employer, we do not want to know who makes an appointment to be vaccinated, hence this partnership with STKOG which then only provides names to the BSPP doctor. The only thing I know is how many people came," said Claude Berteaud.
After completing the medical questionnaire, the employees therefore meet Dr Paola Vanhaecke, doctor of the BSPP. Arrived for a four-month mission in Kourou, she had the time to participate in the first months of the Paris region vaccinodromes. At the vaccination center at the Massena barracks, on the border between Paris and Val-de-Marne, she gave up to 1,000 injections on weekends, with her colleagues. When she arrived in Kourou, she was able to help the vaccinators at the media library in the organization of the center.
“We have very good relations with the staff of the Kourou hospital center (CHK). I called Dr Martin and Dr Ardillon, who in turn allowed us to set up this operation. They help us well." Each of the three days, Claude Berteaud and the firefighters collect vials of vaccine from the CHK pharmacy. The BSPP nurse then prepares the doses. With Dr Vanhaecke, she trained three of her colleagues in vaccination, as allowed in the fight against Covid-19. “It was something we really wanted to promote,” says the doctor. People are really happy that we offered this local service. A lady explained to me that in the evening, when she comes home, after work, she takes care of the children and that she did not find the time to go to be vaccinated. We have the feeling that we have been useful to them. "
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