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17/05/21
Situation sanitaire en Guyane : Organisons-nous ! Agissons ! Réagissons !

Depuis un an, SUD Education Guyane n'a de cesse d'interpeller rectorat et collectivités pour que des mesures exceptionnelles soient prises pour préserver la santé de toutes et tous dans les établissements scolaires et au sein des familles des personnels et des élèves.

Aujourd'hui, la situation sanitaire en Guyane est alarmante : tous les compteurs sont au rouge. L'ARS nous présente les taux d'incidence les plus forts de France, bien au-delà du taux d'alerte dans certaines communes ; les services de réanimations sont en tension ; les classes et les établissements ferment les uns après les autres ; la préfecture reconfine... Pourtant, le protocole académique COVID-19 n'évolue TOUJOURS pas !

Un an après le premier confinement, RIEN n'a été suggéré, réfléchi, ni même prévu pour faire face à la situation ! Malgré tous les signaux d'alerte et l'aggravation prévisible de l'état sanitaire. Des solutions sont possibles mais que font le rectorat ? La CTG ? Les communes ?

La préparation de la continuité pédagogique en distanciel et la possibilité des demi-jauges n’ont jamais été envisagées au niveau académique malgré les demandes nombreuses des collègues, élèves et familles. Rien n'est prévu non plus pour les classes à examen qui devraient être une priorité !

Garder les écoles ouvertes, foyers de contamination reconnus, sans aucunes adaptations ni mesures supplémentaires, dans le but unique de maintenir la vie économique, n'a aucun sens du point de vue sanitaire.

Face au silence, Sud éducation Guyane :
- appelle le rectorat à réunir en urgence le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail académique (CHSCTA).
- demande aux collectivités de prendre leurs responsabilités sur les ouvertures ou fermetures des établissements au lieu de faire des effets d’annonce sur les réseaux sociaux !
- incite les personnels à s'organiser collectivement et à se saisir des instances et des outils qui sont à leur disposition. Au collège Holder, une trentaine de personnels s’est mis en droit de retrait et a obtenu des améliorations des conditions de travail et d'apprentissage. Au lycée Melkior-Garré, la CHS (commission hygiène et sécurité) a voté de façon unanime des aménagements et le télétravail possible à la demande.
- invite les personnels à organiser des assemblées générales décisionnelles dans chaque établissement et les organisations syndicales à s’unir à l’échelle de l’académie autour de revendications et d’actions communes.

L'école n'est pas une entreprise, l'éducation n'est pas une marchandise.

For the past year, SUD Education Guyane has not ceased to call on the rectorate and communities to take exceptional measures to preserve the health of all in schools and within the families of staff and students.

Today, the health situation in French Guiana is alarming: all the meters are red. The ARS presents the highest incidence rates in France, well beyond the alert rate in certain municipalities; resuscitation services are under strain; classes and establishments are closing one after the other; the prefecture is reconfiguring ... However, the COVID-19 academic protocol is STILL not evolving!

A year after the first confinement, NOTHING has been suggested, considered, or even planned to deal with the situation! Despite all the warning signs and the foreseeable worsening of the state of health. Solutions are possible, but what is the rectorate doing? The CTG? The cities ?

The preparation of educational continuity in distance and the possibility of half-gauges have never been considered at the academic level despite numerous requests from colleagues, students and families. Nothing is planned either for exam classes which should be a priority!

Keeping schools open, recognized hotbeds of contamination, without any adaptations or additional measures, with the sole aim of maintaining economic life, makes no sense from a health point of view.

Faced with silence, Sud Education Guyane:
- calls on the rectorate to bring together the health, safety and academic working conditions committee (CHSCTA) as a matter of urgency.
- asks local authorities to take responsibility for the opening or closing of establishments instead of advertising on social networks!
- encourages staff to organize collectively and to use the bodies and tools at their disposal. At Holder College, around 30 staff have opted out and obtained improvements in working and learning conditions. At Melkior-Garré high school, the CHS (health and safety committee) unanimously voted for arrangements and teleworking possible on demand.
- invites staff to organize general decision-making assemblies in each establishment and trade unions to unite at the level of the academy around common demands and actions.

School is not a business, education is not a commodity.