A compter de ce lundi, davantage de personnes peuvent se faire vacciner en Guyane, alors que de premiers variants ont été détectés sur le territoire. La vaccination est désormais ouverte à toutes les personnes de plus de 50 ans et à l'ensemble des professionnels de santé, sans critère d'âge. En raison de la présence de ces derniers et des risques qu’ils font peser sur l’évolution de l’épidémie, il a été décidé que le vaccin AstraZeneca ne serait pas utilisé en Guyane pour l’heure.
Au moment où de premiers variants préoccupants (variant of concern, VOC) sont repérés en Guyane, le territoire peut effectuer un bond en avant en matière de protection de sa population : la vaccination, moyen le plus efficace de se protéger, est ouverte à toutes les personnes de plus de 50 ans résidant en Guyane et à tous les professionnels de santé sans critère d’âge.
Vendredi, un peu plus de 2 000 doses avaient été utilisées en Guyane et 5 000 se trouvaient en stock. Les livraisons du vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) se poursuivent au rythme d’un millier (1 170) par semaine. Les trois centres de vaccination des centres hospitaliers de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni sont en mesure de réaliser environ 200 injections par jour, auxquelles s’ajoutent les vaccinations assurées par les centres de santé de Saint-Georges, Maripasoula et Grand-Santi, par les Ehpad et l’hospitalisation à domicile.
« Il n’y a plus besoin d’attendre ; il ne faut plus attendre. Toutes les personnes de plus de 50 ans, assurées sociales ou pas, et tous les professionnels de santé, même les plus jeunes, peuvent se faire vacciner », a souligné Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Guyane, samedi soir au journal télévisé de Guyane la 1ère.
Les professionnels de santé que vous êtes se trouvent, aujourd’hui, en première ligne pour informer sur la vaccination leurs patients répondant à ces nouveaux critères, et les orienter vers les centres de vaccination. Que ce soit les médecins de ville dans leurs cabinets, les médecins hospitaliers auprès des patients qu’ils suivent ou les pharmaciens via les bons de vaccination qu’ils peuvent distribuer depuis la semaine dernière. Tout patient faisant partie de l’une des cibles vaccinales doit, s’il en fait la demande à l’un de ces professionnels de santé, bénéficier d’une ordonnance lui permettant de prendre rendez-vous. Il lui suffit ensuite de se rendre sur le site sante.fr pour prendre rendez-vous.
Demeurent également prioritaires à la vaccination :
- atteintes d’obésité, d’hypertension artérielle ou de diabète (2 de ces trois comorbidités)
- atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
- atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
- transplantées d’organes solides
- transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
- atteintes de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;
- atteintes de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (liste spécifique établie par le COS et les filières de santé maladies rares);
- atteintes de trisomie 21.
Pour prendre rendez-vous :
Les personnes peuvent également se faire connaître auprès du centre délocalisé de prévention et de soins (CDPS) le plus proche. La vaccination est gratuite et intégralement prise en charge par l’Assurance maladie, même pour les non assurés sociaux. Toutes ces informations sont régulièrement mises à jour sur la page consacrée à la vaccination sur le site internet de l’ARS Guyane.
Pas de vaccin AstraZeneca pour l’heure en Guyane
Comme pour Mayotte, le gouvernement a décidé de ne pas livrer de vaccin AstraZeneca en Guyane. En effet, l’université d’Oxford, qui a participé à l’élaboration de ce vaccin, a précisé que celui-ci serait peu efficace contre le variant sud-africain. De premiers variants ont été repérés en Guyane et le séquençage des échantillons concernés permettra de savoir duquel il s’agit (lire ci-dessous). Or, ces variants, par leur plus grande contagiosité, risque de faire peser une pression élevée sur le système de santé : à Mayotte, l’incidence hebdomadaire a été multipliée par 8 en un mois. Elle atteint désormais 800 cas par semaine pour 100 000 habitants. Fin juin, elle avait culminé à 500 en Guyane.
As of Monday, more people can be vaccinated in French Guiana, while the first variants have been detected in the territory. Vaccination is now open to all people over 50 and to all health professionals, regardless of age. Due to the presence of these and the risks they pose to the course of the epidemic, it has been decided that the AstraZeneca vaccine will not be used in French Guiana at this time.
When the first worrying variants (variant of concern, VOC) are spotted in French Guiana, the territory can make a leap forward in terms of protecting its population: vaccination, the most effective means of protecting itself, is open to all people over 50 residing in French Guiana and all health professionals without age criteria.
As of Friday, just over 2,000 doses had been used in French Guiana and 5,000 were in stock. Deliveries of the Comirnaty vaccine (Pfizer / BioNTech) continue at a rate of one thousand (1,170) per week. The three vaccination centers at Cayenne, Kourou and Saint-Laurent du Maroni hospitals are able to perform around 200 injections per day, to which are added the vaccinations provided by the health centers of Saint-Georges, Maripasoula and Grand- Santi, by nursing homes and home hospitalization.
“There is no need to wait any longer; It is not necessary to wait. All people over 50, social security or not, and all health professionals, even the youngest, can be vaccinated, ”said Clara de Bort, Director General of ARS French Guyana, Saturday evening at the Guyane La 1ère TV news.
Today, the healthcare professionals that you are are on the front line to inform their patients who meet these new criteria about vaccination, and to refer them to vaccination centers. Whether it is town doctors in their offices, hospital doctors with the patients they follow or pharmacists via the vaccination vouchers they have been able to distribute since last week. Any patient who is part of one of the vaccine targets must, if requested to one of these health professionals, be given a prescription allowing him to make an appointment. He then just has to go to the sante.fr site to make an appointment.
Priority for vaccination also remains:
- suffering from obesity, high blood pressure or diabetes (2 of these three comorbidities)
- with cancer and malignant haematological diseases during treatment with chemotherapy
- with severe chronic kidney disease, including dialysis patients
- transplanted solid organs
- transplanted by allogeneic hematopoietic stem cell transplantation
- suffering from multiple chronic pathologies and presenting at least two organ failure;
- suffering from certain rare diseases and particularly at risk in the event of infection (specific list established by the COS and the rare diseases health sectors);
- with trisomy 21.
To make an appointment :
Cayenne CH - 0594594397333 - Book an appointment online
CH de Kourou - 0594594327255 - Book an appointment online
West Guyanese Hospital -0594594347488 - Book an appointment online
People can also make themselves known to the nearest decentralized prevention and care center (CDPS). Vaccination is free and fully covered by Health Insurance, even for uninsured social workers. All this information is regularly updated on the vaccination page on the ARS French Guiana website.
No AstraZeneca vaccine for now in French Guiana
As with Mayotte, the government has decided not to deliver an AstraZeneca vaccine to French Guiana. Indeed, the University of Oxford, which participated in the development of this vaccine, said that it would be ineffective against the South African variant. The first variants have been spotted in French Guiana and the sequencing of the samples concerned will make it possible to know which one it is (see below). However, these variants, by their greater contagiousness, risk putting a high pressure on the health system: in Mayotte, the weekly incidence has been multiplied by 8 in one month. It now reaches 800 cases per week per 100,000 inhabitants. At the end of June, it had peaked at 500 in French Guiana.
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