Le vendredi 12 février, sur Radio Guyane la 1ere, à 6h puis à 7h, un sujet concernant le conflit qui oppose le SNESUP, SNASUB et le collectif des enseignants, à la directrice de l'INSPE comportait le titre : « Fin de conflit à l'INSPE », et il a été dit qu’un protocole d'accord avait été signé. D’autres médias ont évoqué ce protocole ou la fin de la grève à l’INSPE.
Ces propos sont démentis.
La réunion qui a eu lieu le jeudi 11 février entre le Recteur, le Président de l’Université et les formateurs de l’INSPE a permis d’amorcer un dialogue sur le problème de l’encadrement de séminaires et de la recherche. Elle a permis à chaque personnel d’exprimer son point de vue et de trouver des voies de résolution de ce problème qui a cristallisé la crise depuis septembre.
Le Recteur et le Président de l’Université ont fait des propositions ; elles doivent encore être rédigées par la Direction de notre Institut et nous être transmises.
De nombreux problèmes n’ont pu être évoqués. Monsieur le Président de l’Université a évoqué une feuille de route qui pourrait permettre de tenter de régler tous ces objets de conflits, et particulièrement :
- La situation des personnels non titulaires, précaires, qui subissent les pressions de la direction. «Nous ne comprenons pas comment un syndicat peut s’élever de manière violente contre notre mouvement alors que nous cherchons à protéger des travailleurs. Est-il normal que la direction puisse exercer des menaces et des pressions incessantes sur les personnels ?
n’est-ce pas le rôle des syndicats que de les protéger, quelle que soit leur origine ?»
- La souffrance au travail pour tous les personnels.
- Le Président de l’Université a conclu la rencontre en rappelant que les principes de l’Université — pour laquelle tous les syndicats en grève en 2013 se sont battus et dont tous nos syndicats faisaient partie — sont « la transparence » et « la collégialité ». Cela veut dire que toutes les décisions doivent être discutées en équipe puis validées par les instances
composées des personnels élus. Chacun des grands syndicats à l’Université se partage un tiers de ces sièges.
«Il n’y a pas de diktat, comme on l’entend actuellement dans les interviews, mais des discussions qui aboutissent à des décisions prises à la majorité des voix. La posture des syndicats et leur manière de défendre la qualité des formations, les intérêts des usagers et des personnels, sont fondamentales pour obtenir le suffrage des personnels.»
- Sur ces deux principes, collégialité et transparence, fondements d’un fonctionnement démocratique, les pratiques managériales de la direction dénoncées dans d’autres administrations en Guyane, et que tous les Guyanais connaissent, les laissent dubitatifs sur la manière dont la direction prendra en compte ces problèmes, qui cristallisent aussi le conflit.
- La réunion du jeudi 11 février a permis de montrer que c’est la majorité des personnels titulaires de l’INSPE qui soutiennent notre mouvement. Seules quatre titulaires soutiennent la direction et l’un d’entre eux a alimenté les réactions contre la grève.
- La directrice s’est engagée à la fin de la réunion sur le problème de la communication. Il s’agit là d’un des problèmes. «Le problème de fond touche toute la méthode du travail et la méconnaissance de la culture universitaire. Nous attendons qu’une feuille de route précise soit co-écrite entre la direction, la présidence et les personnels sur la totalité des problèmes.»
- Alors que cette réunion était une réunion de travail, les incidents qui ont émaillé la rencontre, les menaces et intimidations de groupes extérieurs — informés et invités par qui ? — nous laissent inquiets sur les possibilités de dialogue constructif.
- L’AG du mercredi 10 février avait voté la poursuite de la grève ; «nous la suspendons jusqu’à l’obtention de preuves concrètes d’une modification très profonde du focntionnement actuel de la direction.»
On Friday February 12, on Radio Guyane la 1ere, at 6 am then at 7 am, a subject concerning the conflict between SNESUP, SNASUB and the teachers' collective, with the director of the INSPE included the title: "End of conflict at INSPE ”, and it was said that a memorandum of understanding had been signed. Other media have reported on this protocol or the end of the strike at the INSPE.
These words are denied.
The meeting which took place on Thursday 11 February between the Rector, the President of the University and the trainers of the INSPE made it possible to initiate a dialogue on the problem of the supervision of seminars and of research. It allowed each staff to express their point of view and find ways to resolve this problem that has crystallized the crisis since September.
The Rector and the President of the University have made proposals; they still have to be drafted by the Direction of our Institute and be sent to us.
Many problems could not be mentioned. The President of the University referred to a roadmap that could make it possible to try to resolve all these objects of conflict, and in particular:
- The situation of non-tenured, precarious staff who are under pressure from management. “We do not understand how a union can speak out violently against our movement as we seek to protect workers. Is it normal for management to be able to exert incessant threats and pressure on staff? Isn't it the role of unions to protect them, whatever their origin? "
- Suffering at work for all staff.
- The President of the University concluded the meeting by recalling that the principles of the University - for which all the unions on strike in 2013 fought and of which all our unions were part - are "transparency" and "collegiality ". This means that all decisions must be discussed as a team and then validated by the authorities. composed of elected staff. Each of the major unions at the University shares a third of these seats.
“There is no diktat, as we hear now in interviews, but discussions that result in decisions taken by majority vote. The position of the unions and their way of defending the quality of training, the interests of users and staff, are fundamental to obtaining the votes of staff. ”
- On these two principles, collegiality and transparency, foundations of a democratic functioning, the managerial practices of the direction denounced in other administrations in French Guiana, and which all Guianese people know, leave them doubtful on the way in which the direction will take take into account these problems, which also crystallize the conflict.
- The meeting of Thursday February 11 showed that it is the majority of the staff of the INSPE who support our movement. Only four incumbents support the management and one of them has fueled the backlash against the strike.
- The principal committed herself at the end of the meeting on the problem of communication. This is one of the problems. “The basic problem affects the whole method of work and the ignorance of university culture. We are waiting for a precise roadmap to be co-written between the management, the presidency and the staff on all the issues. "
- While this meeting was a working meeting, the incidents which punctuated the meeting, threats and intimidation from outside groups - informed and invited by whom? - leave us worried about the possibilities of constructive dialogue.
- The GA of Wednesday February 10 voted to continue the strike; "We are suspending it until we have concrete evidence of a very profound change in the current way the management operates."
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